• Voici une leçon d'histoire pour mémoire:

    République 1900 - 2003 http://taniko.free.fr/
     
    1900: Jésus Christ se présente à une femme nommée Renilahy à Manolotrony près de Tsienimparihy, Fianarantsoa. Les "Dix Commandements" sont écrits sur ses dix doigts. Comme épreuves initiatiques, elle meurt pendant six jours et ressuscite: elle sera désormais appelée Ravelonjanahary ("que le Seigneur fait vivre"). Elle est "instruite au Ciel" par le Christ pendant trois mois avant sa mission évangélique. 
    1912: L'ensemble comorien (dont Mayotte) devient une province de la colonie de Madagascar: c'est le régime de Madagascar et Dépendances. 

    25 Décembre 1912: Prévenue par le Seigneur, Ravelonjanahary subit la même mort que celle du Christ pendant 3 jours au bout desquels elle se lève devant des témoins de sa paroisse à Manolotrony (protestants de la London Missionary Society). 

    Le Général Galliéni institue l'indigénat et le SMOTIG (Service de la Main d'Oeuvre pour les Travaux d'Intérêt Général), travaux forcés d'une main-d'oeuvre non rémunérée pour construire les infrastructures routières et ferroviaires, ainsi que les ouvrages d'art. Des "coolies". chinois sont importés par intervalle pour compléter les effectifs. 

    1913: Formation de la société secrète V.V.S. ou Vy, Vato, Sakelika (Fer, Pierre, Ramification) par de jeunes intellectuels, dont Joseph Ravoahangy Andrianavalona. Elle forge les premiers concepts nationalistes modernes de ses 2.000 membres répartis dans les grandes villes de l'Imerina et à Toamasina (Tamatave, port principal du pays). Accusés de complot contre la France, ses dirigeants sont condamnés à de lourdes peines de prison en 1915. Le 13 Mai 1929, Antananarivo vit une journée de fièvre nationaliste. Les années '30 voient la naissance d'un syndicalisme que le Front populaire reconnait, en même temps que les partis politiques autochtones. 

    1920: Le mouvement anti-colonialiste trouve son avocat en la personne de Jean RALAIMONGO. 

    1928: Baba Rajaofera, fils de Pasteur à Vatotsara Antsirabe, est suscité par le Saint Esprit et guérit miraculeusement le Pasteur Rajaonesa de Mandoto atteint de pneumonie double. 

    08 Septembre 1929: Au cours de sa prédication à Antananarivo, coïncidant avec la fête de l'Alakaosy célébrée par les païens, l'Esprit Saint se manifeste de nouveau au Temple protestant d'Ambohimanarina pour combattre le culte rendu au célèbre Vazimba Andriambodilova devant des milliers de témoins prévenus par les journaux. 

    1940: Les colons restent fidèles au maréchal Pétain, mais les troupes sud-africaines et britanniques débarquent dans l'île en 1942, et la remettent aux forces de la France libre l'année suivante. 

    01 Août 1941: Volahavana Germaine connue sous le nom de "Nenilava" reçoit directement du Christ l'ordre de guérir miraculeusement la fille de son mari atteinte de possession démoniaque. Elle sera dotée d'un don de prophétie et propagera la foi chrétienne dans le monde entier. 

    Février 1946: Naissance du MDRM (Mouvement Démocratique de la Rénovation Malgache).. Madagascar devient un territoire d'Outre-Mer au sein de l'Union française. Ce parti prône l'indépendance de l'île, gagne toutes les élections et envoie à l'Assemblée constituante française trois députés: Dr. Joseph RAVOAHANGY Andrianavalona, Dr. Joseph RASETA, et Jacques RABEMANANJARA. 

    1946: L'ensemble "Territoire des Comores" est détaché définitivement de Madagascar. 

    06 Août 1946: Création du PADESM (Parti des Déshérités de Madagascar), "à l'instigation" des administrateurs français, dit-on, pour contrer la vélléité d'indépendance du MDRM. 
    26 Août 1946: Le Christ se révèle à Dadatoa Daniel Rakotozandry, Pasteur de Farihimena à 24 km de Betafo, Antsirabe, et lui permet de ressusciter sa nièce décédée. 

    29 Mars 1947: Cette nuit-là éclate une insurrection contre la colonisation qui embrase la façade orientale de l'île, et s'étend à de nombreuses régions: la dure répression par la force coloniale, composée principalement de tirailleurs sénégalais et marocains, fait 90.000 morts, avant d'être écrasée en Décembre 1948, après des exécutions sommaires et des mascarades de procès au Palais du Premier Ministre à Andafiavaratra.. Malgré tout, l'exemple malgache fait son chemin et inspire d'autres pays comme le Vietnam et l'Algérie. 

    1954: Echec de la guerre menée par la France en "Indochine française" (Vietnam). 

    1956: L'Algérie, Département français bénéficiant d'une aide substantielle de la France pour son développement se soulève et conteste son statut, quoique privilégié. 

    Juin 1956: Loi n° 56-619 dite "Loi-Cadre", ou "Loi DEFERRE" votée en France et autorisant le gouvernement français à mettre en oeuvre des réformes et à prendre des mesures propres à l'évolution des territoires relevant du Ministère de la France d'Outre-Mer, à la gestion de leurs intérêts propres, puis à la décentralisation administrative: malgachisation progressive des postes administratifs, conseils de province, conseil de gouvernement. 

    04 Avril 1957: Promulgation du decret portant réorganisation de Madagascar. La Loi-Cadre devient effective pour le pays dès le 17 Avril 1957. 

    13 Mai 1958: Manifestations populaires en France, entraînant l'ascension du Général de Gaulle au pouvoir et l'avènement de la Vème République. 

    02 Juin 1958: Investiture du Général de GAULLE à la présidence du Conseil. Il préparait la nouvelle Constitution de la Vème République en consultant les principaux leaders d'obédience francophone des territoires d'Outre-Mer, en particulier Houphouët Boigny (Côte-d'Ivoire), Léopold Sedar Senghor (Sénégal), et Philibert TSIRANANA (Madagascar). 
    Il sera dégagé de cette Constitution un grand ensemble politique, économique, social et culturel dans le cadre d'une fédération. Mais le mot "fédération" va être remplacé par celui de "Communauté" après une proposition de Philibert Tsiranana, Vice-Président du Conseil de gouvernement de Madagascar. 

    22 Août 1958: Discours solennel du Général de Gaulle au stade de Mahamasina (Antananarivo): 'Demain, vous serez un Etat, comme vous l'étiez lorsque ce Palais (de la Reine) était habité", déclarait-il. 

    28 Septembre 1958: Contrairement à l'institution de l'Union française, la "Communauté française" issue de la nouvelle Constitution de la France est soumise à Réferendum, à cause du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes et à l'auto-détermination proclamé à l'ONU. 

    Le Général de Gaulle appelait tous les territoires d'Outre-Mer à voter POUR ou CONTRE cette Constitution, en précisant que le territoire qui voulait son INDEPENDANCE intégrale et immédiate pouvait l'obtenir en votant "NON", mais s'il désirait rester dans la Communauté définie par la Constitution, il aurait à voter "OUI". 

    Les Malgaches ont voté "OUI" par 1.363.059 voix contre 392.557 "NON". Madagascar fit ainsi son entrée comme Etat membre de la Communauté française, tout en étant le second territoire d'Outre-Mer (après la Guinée de Sékou Touré qui avait dit "NON") à avoir donné le plus de "NON". 

    Il faut noter l'existence, à l'époque, de 2 courants politiques divergents dans l'Ile: 
    1°) Les partisans du OUI, au sein desquels existait une divergence d'opinion quant au futur statut après la victoire du OUI (bien que toutes deux soient pro-françaises): celui dirigé par Norbert ZAFIMAHOVA réclamait la DEPARTEMENTALISATION (appuyés par les colons français), et l'autre pour une "AUTONOMIE interne" avec Philibert TSIRANANA en tête (fondateur du PSD - Parti Social Démocrate). 

    2°) Les partisans du NON avec, d'un côté, le Pasteur Richard ANDRIAMANJATO, chef du Parti AKFM (Antokon'ny Kongresin'ny Fahaleovantenan'i Madagascar) ou Parti du Congrès pour l'Indépendance de Madagascar (tenu à Tamatave en 1958), fusion de 5 partis politiques de moyenne envergure, et de l'autre le MONIMA ou Mouvement National pour l'Indépendance de Madagascar dirigé par MONJA JAONA, Maire et Conseiller provincial de Tuléar, qui demandaient l'INDEPENDANCE totale de Madagascar. 

    14 Octobre 1958: Proclamation de la République de Madagascar à l'issue du Congrès des Assemblées provinciales présidé par le leader politique du Sud, Norbert Zafimahova concurrent direct de Philibert Tsiranana (originaire du Nord-Ouest) à la Présidence de la République. La loi d'annexion du 06 Août 1896 fut déclarée caduque par le Haut Commissaire SOUCADAUX. 

    16 Octobre 1958 L'Assemblée Constituante et Législative provisoire, présidée par Norbert Zafimahova élabore la Constitution du jeune Etat dont l'Exécutif fut assuré par un Gouvernement provisoire présidé par Philibert Tsiranana. 

    29 Avril 1959: Adoption de la Constitution de la première République de Madagascar. 

    01 Mai 1959: Philibert Tsiranana avait recueilli 113 voix sur 113 des suffrages exprimés pour devenir le premier Président de la République pour 7 ans. La devise de l'Etat était: "Fahafahana, Tanindrazana, Fandrosoana" (Liberté, Patrie, Progrès). 

    10 Mai 1959: Le gouvernement provisoire prit fin, et le premier gouvernement entra en fonction. 

    02 Avril 1960: Les accords relatifs à l'indépendance de Madagascar et Dépendances furent ratifiés par l'Assemblée Nationale française le 09 Juin et par le Sénat le 16 Juin 1960. 

    26 Juin 1960: Proclamation solennelle de l'Indépendance de Madagascar. 
    27 Juin 1960: Signature à Antananarivo des accords de coopération par Philibert Tsiranana et Jean Foyer, Sécrétaire d'Etat aux Relations avec les Etats de la Communauté française. 

    04 Septembre 1967: le Congrès du PSD demandait ouvertement la nécessité d'une révision des accords avec la France. 

    Janvier au 25 Mai 1970: Le Président Tsiranana est évacué et soigné à l'Hopital de la Salpêtrière à Paris pour troubles hémiplégiques. Course au pouvoir chez les "pseudo-dauphins". Durant son absence, l'intérim de la Présidence est assuré par un "TROIKA": le Vice-Président du Gouvernement TSIEBO Calvin, Ministre sans portefeuille (qui n'avait, toutefois, pas le rôle d'un Premier Ministre), RESAMPA André, Ministre de l'Intérieur et Secrétaire Général du puissant PSD, et RABEMANANJARA Jacques, Ministre des Affaires Etrangères. 
    Ce dernier représentait les tendances libérales et chrétiennes, alors que Resampa, "homme fort" du régime penchait pour accentuer socialisme et laïcisme. 

    Novembre 1970: Premiers accords économiques, culturelss et techniques signés avec Pretoria (Afrique du Sud: régime de l'apartheid). 

    Février 1971: Dissolution du gouvernement et formation d'un nouveau: Resampa André est nommé non plus premier, mais 2ème Vice-Président du Gouvernement et Ministre d'Etat à l'Agriculture, mais non plus Ministre de l'Intérieur comme auparavant, ce poste étant cumulé par le Président Tsiranana en plus de celui de la Défense.. 

    01 Avril 1971: Révolte sanglante dans le Sud faisant plus de 1.000 morts: le parti politique MONIMA accusé de complot "maoïste" et d'agitateur; son chef MONJA Jaona fut mis en prison. Les paysans se sont révoltés à cause des exactions commises par les autorités locales pour le recouvrement des impôts (impôt sur les boeufs et impôt sur la capitation). Tsiebo étant originaire du grand Sud (Betroka) et Resampa du Sud-Ouest (Morondava), cette affaire créa une grave scission au sein du parti au pouvoir. 

    01 Juin 1971: Mr. Resampa est arrêté, déchu de ses fonctions et mis en résidence surveillé à l'île Sainte Marie. Il est accusé par le Président Tsiranana d'être de mèche avec les Etats Unis d'Amérique et de comploter contre l'Etat: l'ambassadeur de ce pays, Mr David MARSHALL, est declaré "personnae non grata" et prié de quitter le pays. 

    30 Janvier 1972: Philibert Tsiranana est réélu Président de la République avec 99,8% des suffrages exprimés. 

    Février 1972: Grève de l'Ecole de Médecine de Befelatanana à Antananarivo. 

    Avril 1972: L'AUPELF, ou Association Universitaire Partiellement ou Entièrement de Langue Française, tient ses assises à l'Université de Madagascar dont les étudiants déclenchent aussi leur grève. Les élèves des Lycées et des Collèges de la Capitale grossiront par solidarité les rangs des grévistes du 24 au 30 Avril 

    13 Mai 1972: Dans la nuit du 12 au 13 Mai, le Gouvernement envoya en déportation au bagne de l'île de Nosy Lava 400 protestataires, après un Conseil restreint des Ministres présidé par le Président Tsiranana à Ranomafana-Ifanadiana, où il était en cure. 
    Le lendemain 13 Mai, les syndicalistes se joignirent aux étudiants pour former une très vaste manifestation sur l'Avenue de l'Indépendance, baptisée par la suite "Place du 13 Mai". Répression par les armes des F.R.S. (Forces Républicaines de Sécurité): 34 morts dont 10 parmi les forces de l'ordre. L'armée refusait de prendre part à la répression, mais fut appelée par la population pour prendre le pouvoir auquel on reprochait sa politique "néo-colonialiste". 

    18 Mai 1972: Le Général Gabriel RAMANANTSOA, Chef de l'Etat-Major de l'Armée Malgache est investi des pleins pouvoirs par le Président Tsiranana, et rendait public, le 27 Mai, la composition du nouveau Gouvernement avec 5 militaires et 6 civils (11 personnes en tout, par opposition aux précédents gouvernements avoisinant la trentaine). 

    Le Général Ramanantsoa cumulait avec son poste de Premier Ministre les fonctions de Ministre de la Défense Nationale et des Forces Armées, et celles du Plan. Les 4 autres Officiers du gouvernement étaient: le Colonel Richard RATSIMANDRAVA, Ministre de l'Intérieur; le Capitaine de Frégate Didier RATSIRAKA, Ministre des Affaires Etrangères, le Général Gilles ANDRIAMAHAZO, Ministre de l'Aménagement du Territoire, le Lieutenant-Colonel Joël RAKOTOMALALA, Ministre de l'Information. 

    Les 6 civils étaient: le Dr. Emmanuel RAKOTOVAHINY, Ministre du Développement Rural, le Dr. Justin MANAMBELONA, Ministre des Affaires Culturelles, le Professeur Albert ZAFY, Ministre des Affaires Sociales, Mr ANDRIANADA, Ministre de la Justice, Mr. Albert Marie RAMAROSON, Ministre de l'Economie et des Finances, le Pasteur Daniel RAJAKOBA, Ministre de la Fonction Publique et du Travail. 

    08 Octobre 1972 Validation de l'option populaire et du programme gouvernemental par voie de référendum et élection des membres du Conseil National Populaire pour le Développement (CNPD). 
    Le gouvernement Ramanantsoa s'est voulu "apolitique": l'équipe étant constitué d'hommes sans étiquette, mais reconnu pour leur probité. Il n'en demeure pas moins que les ministres, à qui le Chef de gouvernement avait donné une large autonomie d'action dans leur domaine respectif, avaient chacun leur tendance politique: les uns de tendance plutôt libérale, les autres assez progressistes, les autres encore foncièrement révolutionnaires. 

    27 Décembre 1972: MANANDAFY Rakotonirina, ancien théoricien et Secrétaire Général du Monima, crée le parti MFM (ou "Mpitolona ho an'ny Fanjakan'ny Madinika"). 

    Juin 1973: Le Ministre des Affaires Etrangères, Didier Ratsiraka dirigea la délégation malgache pour négocier de nouveaux accords de coopération franco-malgaches: Madagascar quitte la zone franc. Des relations diplomatiques sont nouées avec les pays socialistes, les relations avec l'Afrique du Sud et Israël ayant été rompues. 

    Ramanantsoa conciliait difficilement les diverses tendances au sein de son gouvernement. L'armée elle-même était divisée: une mutinerie se produisait en Décembre 1974. 

    21 Janvier 1975: Le Colonel Bréchard RAJAONARISON, impliqué dans un précédent complot semble-t-il, se réfugiait au G.M.P. (Groupe Mobile de Police, ancien F.R.S.) avec un groupe de mutins. 

    25 Janvier 1975: Le Général Ramanantsoa destitua son gouvernement. 

    05 Février 1975: Ramanantsoa remet les pleins pouvoirs au Colonel RATSIMANDRAVA. Ce dernier présente le soir même son gouvernemet composé de 6 militaires et de 9 civils, suivant la ligne de conduite de Ramanantsoa en formant un gouvernement apolitique chargé de développer le pays sur la base du "FOKONOLONA", communauté villageoise traditionnelle de la société malgache, siégeant en assemblée dans le cadre d'une restructuration du monde rural, en vue de la "maîtrise populaire du développement". 

    11 Février 1975: La voiture du nouveau Chef de l'Etat tombait dans une embuscade alors qu'il rentrait chez lui, et il fut assassiné ce soir-là par une rafale de balles: il n'avait été Président que pendant SIX jours. 

    La même nuit, au milieu de l'affolement général, le doyen du Cabinet de Ratsimandrava, le Général ANDRIAMAHAZO constituait un Comité National Militaire de Salut Public (Directoire Militaire) composé de 18 Officiers et imposait la loi martiale pour ramener le calme dans le pays. 

    13 Février 1975: Les activités des partis politiques sont suspendues. Le Directoire assurera la continuité en matière de relations extérieures et respectera tous les engagements et accords internationaux signés antérieurement par la République Malgache. 

    21 Mars 1975: Ouverture du procès de l'assassinat de Ratsimandrava au Palais de Justice d'Anosy: 296 personnes ont été inculpées, parmi lesquelles l'ancien Président Philibert TSIRANANA, l'ancien Ministre de l'Intérieur, RESAMPA, Secrétaire Général du P.S.M (Parti Socialiste Malgache qu'il créa après sa déportation à Sainte Marie), le Colonel Roland RABETAFIKA (premier Officier arrivé sur les lieux du crime: il était Directeur Général du Gouvernement de Ramanantsoa et habitait le quartier où l'attentat avait eu lieu), et le chef des mutins le Colonel Bréchard RAJAONARISON. 

    Juin 1975: Le verdict rendu condamnait 3 comparses à 5 ans de travaux forcés et acquittait tous les autres inculpés. Toute la lumière ne fut pas faite sur cette affaire. 

    15 Juin 1975: Les 18 membres du Directoire Militaire élirent le Capitaine de Frégate Didier RATSIRAKA Président de la nouvelle institution qui vient d'être créée: le Conseil Suprême de la Révolution (connu sous le sigle C.S.R.). 

    16 Juin 1975: Nationalisation de toutes les banques et sociétés d'assurances opérant à Madagascar, nomination des 8 militaires membres.du CSR, en sus de son président: Lt-Colonel Joël Rakotomalala, Lt-Colonel, Jaona Mampila, Commandant Fernand Patureau, Commandant Désiré Rakotoarijaona, Commandant Martin Rampanana, Capitaine Ferdinand Jaotombo, Capitaine Jean de Dieu Randriantanana, Capitaine Max Marson, 
    et formation d'un gouvernement de 12 membres (le Ministère de l'Intérieur étant cumulé par le CSR Jaona Mampila). 

    21 Décembre 1975: Reférendum pour consacrer la mise en place de la IIème République (la R.D.M. ou République Démocratique de Madagascar), la nouvelle Constitution et la Charte de la Révolution socialiste malgache, le "Boky Mena" ou Livre Rouge. Le Front National pour la Défense de la Révolution (FNDR) intègre les partis politiques et organisations révolutionnaires qui adhèrent à la Charte: ce sont l'AREMA (Avant-Garde de la Révolution Malgache, parti créé par Didier Ratsiraka dont il en est le Secrétaire Général); l'AKFM-KDRSM, le MONIMA, le VONJY Iray Tsy Mivaky.du Dr. Marojama Razanabahiny, l'UDECMA de Solo Norbert Andriamorasata (Union des Démocrates Chrétiens). La tendance est à la création d'un Parti unique à Madagascar. 
    L'AKFM admet qu'il y a un "vide politique" que les nombreux partis du moment n'arrivent pas à combler. Il ne maintient plus le "socialisme scientifique à la soviétique" mais veut participer à la recherche d'un type d'action socialiste adapté aux réalités malgaches. 

    30 Décembre 1975: Cérémonie d'investiture du Président Ratsiraka comme Chef d'Etat: il s'agit pour le Front NDR de mettre en oeuvre, notamment dans les domaines de l'enseignement et de l'économie, les revendications de 1972, démocratisation, malgachisation et décentralisation. Les biens français et les secteurs économiques vitaux sont nationalisés. l'Etat s'endette et pratique la politique "d'investissements à outrance". 

    Juin 1977: Elections législatives: le parti AREMA obtient 112 députés sur 137 sièges. 
    Le MONIMA quitte le Front NDR et se scinde en deux: l'aile de Monja Jaona voyait en l'actuel président Ratsiraka le principal "ennemi" à écarter coûte que coûte, arguant qu'elle a le soutien du peuple qui est disposé à recourir aux moyens violents pour faire aboutir leurs idées. Le nouveau parti Vondrona Sosialista Monima (VSM) dirigé par Remanindry Jaona soutient que l'ennemi n'est pas Ratsiraka, mais les capitalistes étrangers et ceux nationaux qui veulent conquérir le pouvoir afin de contrarier "l'avancée de la révolution socialiste" 

    1977: Arrestation de 3 officiers de la gendarmerie et de l'armée pour complot et atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat: le commandant ANDRIAMAHOLISON Richard ex ministre de l'Information et du Tourisme), le Capitaine RAKOTONIRINA Marson ex aide de camp du Général RAMANANTSOA, et le Capitaine RAKOTO ABEL. 

    Les contrecoups de deux crises pétrolières et la chute des cours des matières premières entraînent rapidement une régression de la démocratie, et la corruption revient au galop. Instauration d'une économie de pénurie au début des années 1980. 

    20 Janvier 1980: Création du F.F.K.M. (Fiombonan'ny Fiangonana Kristiana eto Madagascar) ou Conseil des Eglises Chrétiennes de Madagascar, créé à l'église d'Isotry Fitiavana. 

    1982: Des difficultés de tous genres contraignent le gouvernement à engager des négociations avec les institutions internationales et à adopter une politique d'ajustement structurel. La collecte et la distribution des produits agricoles, en particulier le riz, sont libéralisées, engendrant une hausse substantielle des prix de denrées de base que l'Etat, en "bon élève du FMI", ne peut plus subventionner. 
    Les dévaluations successives entraînent un appauvrissement général et son corollaire, le mécontentement populaire. Certains partis au sein du Front réclament des changements de ce dernier pour s'adapter aux réalités. 

    1983: Jugement rendu par le tribunal contre les 3 officiers arrêtés en 1977: le commandant ANDRIAMAHOLISON Richard, le Capitaine RAKOTONIRINA Marson et le Capitaine RAKOTO ABEL sont condamnés à la déportation à perpétuité. 

    29 Avril 1989: Le Pape Jean Paul II célèbre une messe oecuménique à la cathédrale d'Andohalo. Durant sa visite à Madagascar, il procéda à la béatification de la Bienheureuse Victoire Rasoamanarivo, nièce de l'ancien Premier Ministre Rainilaiarivony. A cette occasion, l'Eglise Catholique transféra son corps dans la Chapelle sise devant le portail de la Cathédrale d'Andohalo. 

    1990: Les forces d'opposition créent le Conseil Permanent des Forces Vives pour demander un changement de régime. De nouvelles organisations politiques ont vu le jour: GRAD-Iloafo du Pr Willy Léonard et Rabetsitonta Ratovonanahary, CSDDM de Mr Francisque Ravony, AKFM-Fanavaozana du Pasteur Richard Andriamanjato, UNDD du Dr. Emmanuel Rakotovahiny, VVSV de Daniel Ramaromisa, PRM de Roger Ralison, RPSD de Pierre Tsiranana, Fihaonana de Guy Willy Razanamasy 

    1990: le commandant Andramaholison Richard, le Capitaine Rakotonirina Marson et le Capitaine Rkoto Abel sont libérés après 13 ans de détention pour avoir milité pour la libération de leur pays 

    10 Novembre 1990: Première apparition de la Vierge Marie à un paysan, Raharimanana Patrice (ou Ra-Patrice) à Andasibe Andriamenakely, au nord-est d'Antananarivo. La deuxième apparition eut lieu le 29 Mars 1991 à Anosivolakely, ainsi que celles (une bonne dizaine) qui vont suivre. Son message pour l'humanité: égoïsme, cupidité, vanité et plaisirs charnels excessifs sont des fléaux qu'il faut combattre, sinon des évènements graves surviendront avec la pauvreté, pour les Malgaches en particulier. 

    08 Juillet 1991: La grève générale est décrétée par les Forces Vives dans tout le territoire. 

    10 Août 1991: Les manifestants marchent sur le Palais d'Etat d'Iavoloha pour exiger la démission du Président. L'Amiral Ratsiraka ordonne au régiment de la sécûrité présidentielle de tirer sur la foule, faisant une centaine de morts et de blessés. 

    31 Octobre 1991: Par la Convention dite de "Panorama" (nom de l'Hotel où les négociations et la signature ont eu lieu), le Président Ratsiraka accepte la création d'une Haute Autorité de l'Etat (H.A.E.) et d'un gouvernement de transition dirigé par le pharmacien Guy Willy RAZANAMASY. 
    Nomination des 11 membres de la Haute Cour Constitutionnelle (H.C.C.): 
    - quota du Président: 1) Victor Boto, 2) Honoré Rakotomanana, 3) Berthe Rabemahefa, 4) Georges ThomasIndrianjafy; 
    - quota de la H.A.E.: 1) Norbert Lala Ratsirahonana, 2) Rakivolaharivony Jeanine Hortense, 3) Imboty Raymond, 4) Florent Rakotoarisoa, 5) Jean Michel Rajaonarivony 
    - quota du Premier Ministre: 1) Jules Mananjara, 2) Dieudonné Andriantsihofa Rakotondrabao 

    1992: Création de l'Association LEADER-Fanilo de Herizo Razafimahaleo qui prône le renouvellement et le rajeunissement de la classe politique, pour faire de la politique "autrement". 

    Août 1992: Adoption par referendum d'une nouvelle Constitution èquilibrant les pouvoirs entre un président élu au suffrage universel, et une Assemblée nationale "souveraine". 

    Février 1993: Elections présidentielles: le candidat des Forces Vives, le Professeur de médecine Albert ZAFY, ancien ministre du Général Ramanantsoa, gagne les élections sous l'étiquette des Hery Velona (Forces Vives) et devient Président de la IIIème République. 

    L'Amiral Didier Ratsiraka choisit "l'exil volontaire" à Paris avec sa famille. 

    Le Président ZAFY affirme privilégier la lutte contre la pauvreté et vouloir faire du pays un "dragon économique de l'Océan Indien", mais les conflits qui l'opposent au Premier Ministre et aux députés entraînent une instabilité telle qu'en trois ans à peine se succèdent huit gouvernements et trois Premiers Ministres. (l'avocat d'affaires Francisque RAVONY, le Dr Vétérinaire Emmanuel RAKOTOVAHINY, et l'ancien Président de la Haute Cour Constitutionnelle Norbert Lala RATSIRAHONANA). 

    Les conditions de vie de la population ne cessent de se détériorer: le gouvernement, sur les conseils du FMI, optent pour le "flottement de la monnaie" qui perd 60% de sa valeur, la corruption gagne du terrain. L'Etat est pressé par la Banque Mondiale de se désengager du secteur productif. le gouvernement entame la politique de privatisation. Les investisseurs étrangers s'implantent dans le pays et les zones franches se développent rapidement. Le Premier Ministre de la Transition Guy Willy Razanamasy devient Maire de la capitale. 

    Septembre 1995: le capitaine Rakotonirina Marson est décédé à TANA il a été amnistié et nommé 
    colonel. 
    Second semestre 1996: L'Assemblée Nationale vote l'empêchement du Président Zafy. Le Premier Ministre Ratsirahonana Norbert devient Chef d'Etat par intérim et assure l'organisation des élections anticipées (il a aussi crée son parti dénommé AVI, ou "Asa Vita no Ifampitsaràna"). Apparition de nouvelles organisations politiques: TEZA de Moks Ramandimbilahatra, MASTERS de l'ancien Ministre Alain Ramaroson, GRAM de José Vianey, AFFA de l'ancien Président Albert ZAFY, AVAMAMI de Serge Zafimahova . 

    31 Janvier 1997: L'Amiral Didier Ratsiraka est réélu à une majorité "controversée" (moins de 2% d'écart avec son concurrent direct, le Pr. Zafy) pour son quatrième mandat, en ayant proposé un modèle de développement alternatif pour une "République humaniste et écologique", et promettant la construction de 35.000 logements. Les principaux candidats en sus de l'Amiral étaient Albert Zafy, Norbert Lala Ratsirahonana , Herizo Razafimahaleo. Déception parmi les jeunes artisans de sa victoire dont José Andrianoelison, président du CERES (Cercle d'Etudes et de Rélexion économiques et social) qui aspirait, selon les rumeurs à devenir Premier Ministre: mais c'est Pascal Rakotomavo que le président a nommé à ce poste.. . 

    15 Mars 1998: Il soumet à réferendum une Constitution amendée renforçant les pouvoirs présidentiels et ceux des administrations provinciales érigées en "provinces autonomes". 

    Juin 1998: Elections législatives: l'AREMA, parti de l'Amiral-Président fait un retour en force et remporte une confortable majorité avec les candidats dits "d'ouverture". Le Professeur Ange Andrianarisoa est élu Président de l'Assemblée Nationale. 

    Décembre 1999: Le jeune capitaine d'industrie (fabricant des produits laitiers TIKO), Marc RAVALOMANANA remporte, sous l'étiquette "Tiako Iarivo' , les élections municipales en battant l'ancien Premier Ministre Guy Willy Razanamasy à la Magistrature de la capitale Antananarivo. 
    Tantely Andrianarivo, ancien Ministre de l'Industrie de la révolution socialiste et PCA de la Banque Nationale pour l'Industrie BNI/Crédit Lyonnais à Antananarivo, est nommé Premier Ministre, et Pierrot Rajaoanarivelo Vice-Premier Ministre chargé des Finances et du Budget. Trois Ministres du Leader-Fanilo (Andrianambinina, Soley, et Rija Rajohnson), et deux Ministres AKFM-Fanavaozana (Ny Hasina Andriamanjato et Lila Ratsifandrihamanana) font partie de ce gouvernement. 

    2001: Elections et mise en place des Conseillers provinciaux, des Sénateurs pour compléter le Parlement (M. Honoré Rakotomanana est élu Président du Sénat), et des Gouverneurs pour les "nouvelles" provinces autonomes. Nomination des Commissaires Généraux, nouveaux "Ministres" des provinces. Les six Gouverneurs élus: Razafindehibe (Majunga), Jean de Dieu Maharante (Tuléar), Emilson (Fianarantsoa), Lahady Samuel (Toamasina), Gara Jean Robert (Diego Suarez), Pascal Rakotomavo (Antananarivo). 

    22 Novembre 2001: Decret n° 2001-1080 portant nomination et constatation de désignation et de nomination des membres de la HCC représentant le Sénat, l'Assemblée Nationale et le Conseil Supérieur de la Magistrature. Cette modification de la Haute Cour Constitutionnelle est effectuée au dernier moment par le président sortant, dont le mandat arrive à expiration le 09 Février 2002, et ce, après avoir refusé, plusieurs mois auparavant, la demande formulée par le président du parti AVI Norbert Lala Ratsirahonana, ancien Président de la HCC.. 
    D'après l'article 47, dernier alinéa de la Constitution, le président en exercice "continue d'exercer les fonctions de Président de la République jusqu'à l'investiture de son successeur". 
    Marc Ravalomanana et un Magistrat du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) Jean Michel Rasolonjatovo, introduisent des requêtes auprès de la Chambre Administrative de la Cour Suprême, dénonçant les procédures de nomination des membres de la HCC.. 

    16 Décembre 2001: Premier tour de l'élection présidentielle mettant aux prises six candidats: Didier Ratsiraka (Arema), Zafy Albert (Affa), Marc Ravalomanana (Tiako Iarivo), Herizo Razafimahaleo (Leader-Fanilo), Pasteur Daniel Rajakoba et Patrick Rajaoanary (Taratr'i Madagasikara). 

    25 Janvier 2002: La HCC présidée par Georges Thomas Indrianjafy proclame (à l'Hotel l'Ermitage à Mantasoa, ce qui constitue une irrégularité d'après les experts juristes) les résultats de l'élection et appelle un deuxième tour pour le 24 Février 2002 
    Le candidat Marc Ravalomanana (qui affirme que les PV en sa possession montrent plus de 52% en sa faveur) ayant mené au score d'après tous les organes chargés des élections (Ministère de l'Intérieur, Consortium des Observateurs regroupant le KMF-CNOE, Justice et Paix, et.Andry Mason'ny FFKM..), et une grande partie de la population n'acceptent pas le jugement rendu et crient au "Hold-up électoral". Ils exigent la confrontation des procès-verbaux de la HCC avec ceux entre les mains des délégués de chaque candidat, et la publication des résultats, bureau de vote par bureau de vote, pour une parfaite transparence dans le décompte des voix. Le candidat Ratsiraka, Président intérimaire et son équipe ne veulent pas accéder à cette demande. 

    Devant ce refus, avec l'aval du Conseil des Eglises (FFKM), Marc Ravalomanana et le KMSB ("Komity Miaro ny Safidim-Bahoaka", ou Comité pour la Défense du Choix du Peuple) décrètent la grève générale sur la Place du 13 Mai, bloquent la machine administrative et "protègent" la Banque Centrale et le Trésor Public jour et nuit contre d'éventuels fauteurs de trouble. 

    Des délégués parlementaires de la Francophonie, le Secrétaire Général de la Commission de l'Océan Indien présidé par l'Ile Maurice viennent aux nouvelles.Une Délégation de l'OUA conduite par son Secrétaire Général, et le S.G. des Nations Unies chargé de l'Afrique viennent pour une médiation et proposent la désignation, par chaque camp, d'une délégation composée de 5 membres : 
    13 au 19 Février 2002: Les négociations entre les délégués des candidats à l'hotel Hilton, sous l'égide des S.G. de l'OUA et de l'ONU, n'ont pas abouti. Les partisans du président sortant, (ce dernier choisit de s'installer dans sa résidence d'Ambodiatafana, à Tamatave), ont installé des barrages sur les routes nationales menant à Antananarivo et instituent un blocus économique de la province et de la capitale.. 

    20 Février 2002: la HCC "constate" officiellement un cas de force majeure, motivant le report de la date du deuxième tour de l'élection présidentielle au 24 Mars 2002, le mandat du président sortant étant venu à expiration le 09 Février 2002, il y a eu rupture dans la légalité de son mandat depuis cette date.. 

    22 Février 2002: Cérémonie d'investiture populaire de Marc Ravalomanana proclamé Président de la République au stade de Mahamasina devant des Magistrats, le Conseil Oecuménique des Eglises de Madagascar, des Officiers de l'Armée et le peuple. 
    Dans la semaine qui suit, Jacques Sylla est nommé Premier Ministre: ce dernier, qui fut Ministre des Affaires Etrangères du régime de Zafy Albert,.forma rapidement un gouvernement réduit (sans Ministre des Affaires Etrangères). 
    Les nouveaux Ministres: M. Narisoa Rajaonarivony (Vice-Premier Ministre chargé de l'Economie, des Finances et du Budget), Mme Alice Rajaonah (Justice), M. Jean Seth Rambeloalijaona (Intérieur), M. Lahiniriako, (Travaux Publics), M. Eric Beantanana (Information, Culture et Communication), Olivier Rakotovazaha (Transports, Tourisme, Environnement), M. Jean Théodore Ranjivason (Jeunesse, Sports et Loisirs), M. Olivier Rajaona (Indusrie et Commerce), M. Jean Louis Rabenandrasana (Population), M. Haja (PTT), M. ElyséeRazaka (Energie et Mines), Pr. Rasamindrakotroka (Santé), M. Jules Mamizara (Forces Armées et Défense), M. Augustin Amady (Police Nationale), M. Albert Radanoara (Fonction Publique)., M. Razafindrandriantsimaniry (Enseignement), M. Julien Reboza (Aménagement). 
    La grève générale cesse, et les services de l'administration reprennent après la nomination de nouveaux responsables. 

    Des actes de terrorisme sont perpétrés dans différentes régions de l'île, et des ponts menant vers la capitale sont "dynamités" et des barrages économiques érigés par les partisans de Didier Ratsiraka. Le Secrétaire Général de la Commission de l'Océan Indien est de nouveau dans l'île pour "une collecte d'informations". 

    Mars 2002: Le Gouvernement nomme des Présidents de Délégation Spéciale (PDS) pour chaque province: Victor Sikonina (Tamatave), Pierre Tsiranana (Majunga), Thierry Raveloson (Tuléar), Général Ferdinand Razakarimanana (Antananarivo), Pety Rakotoniaina (Fianarantsoa), Pascal Jaosoa (Diego Suarez) 

    05 Avril 2002: Le président Marc Ravalomanana, dans une déclaration radio-télévisée, appelle toutes les composantes de la nation à déclarer la guerre au terrorisme sous toutes ses formes, et, en particulier, à enlever les barrages imposant un blocus économique de la province d'Antananarivo (pénurie organisée des produits de première nécessité: sel, sucre, riz, huile, carburant...). 

    10 Avril 2002: La Chambre Administrative de la Cour Suprême annule la nomination des Hauts Conseillers relevant des quotas de l'Assemblée Nationale, du Sénat et du Conseil de la Magistrature, rendant du coup "nuls et non avenus" tous les actes prix par cette HCC jusqu'alors, en particulier les résultats de l'élection présidentielle proclamés le 25 Janvier. 

    17 Avril 2002: Les deux présidents sont invités à Dakar par M. Abdoulaye Wade, Président du Sénégal pour des négociations en marge de la Conférence de l'OUA sur le NEPAD (Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique. 
    La Chambre Administrative sort un arrêté précisant les conséquences juridiques de sa décision du 10 Avril: elle confirme l'annulation des résultats de l'élection présidentielle, et re-installe la HCC dans son ancienne composition d'avant le 22 Novembre 2001, dont le Président était BOTO Victor. 

    18 Avril 2002: Signature de l'Accord de Dakar par Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana. 

    ACCORD 

    Sous les auspices de l'OUA représentée par son secrétaire général, M. Amara Essy, et de l'ONU, représentée par M. Ibrahima Fall, représentant personnel du secrétaire général, tous assistés des chefs d'État facilitateurs: Abdoulaye Wade, président de la République du Sénégal, au nom du groupe des chefs l'État facilitateurs: Mathieu Kérékou (Bénin), Laurent Gbagbo (Côte d'Ivoire), Joaquim Alberto Chissano (Mozambique,. 

    Didier Ratsiraka, président de la République, candidat à la présidence de la République de Madagascar, d'une part, et Marc Ravalomanana, candidat à la présidence de la République de Madagascar d'autre part, 

    se sont convenus d'arrêter ce qui suit: 

    Vu l'arrêt n° 4 du 16 avril 2002 de la Chambre administrative de la Cour suprême dont l'application 
    implique un nouveau décompte contradictoire des voix. 

    Article 1. Les parties conviennent que dans l'hypothèse où aucun candidat n'a obtenu la majorité requise pour être élu au premier tour de scrutin, un référendum populaire portant sur le choix entre les deux candidats sera organisé avec l'assistance des Nations unies, de l'OUA, de l'Union européenne et de la communauté internationale dans un délai de six mois maximum. 

    Article 2. Dans ces conditions, un gouvernement de réconciliation nationale de transition sera mis en place selon les principes suivants: 

    - Le Premier ministre sera désigné d'un commun accord entre M. Didier Ratsiraka et M. Marc Ravalomanana 
    - sur les cinq ministères de souveraineté, M. Ravalomanana proposera deux personnalités à l'Intérieur et aux Finances, 
    - tous les autres membres du gouvernement seront désignés d'un commun accord, à raison de la moitié par M. Didier Ratsiraka et l'autre moitié par M. Marc Ravalomanana. 

    Article 3. Les deux parties conviennent, dès la proclamation des résultats, de mettre en place un Conseil supérieur de la transition, dont la mission est de veiller au bon déroulement de la transition. M. Marc Ravalomanana est désigné en qualité de président de cette institution, avec rang protocolaire de deuxième personnalité de l'État. 

    Article 4. A la place de l'actuel Comité national électoral (CNE), il est créé une Commission électorale indépendante chargée de la préparation et de l'organisation de la consultation populaire. 

    Article 5. MM. Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana s'engagent, dès la signature du présent accord, à faire respecter la liberté de circulation des biens et des personnes, l'arrêt immédiat de toutes les menaces et violences sur les personnes et les biens, le dynamitage des ponts, ainsi que la levée de tous les barrages sur toute l'étendue du territoire national". 

    Fait à Dakar, le 18 avril 2002 

    21 Avril 2002: "l'ancienne" H.C.C. reconduite est composée de neuf membres: M. Boto Victor 
    (qui démissionne "pour raison de santé"), Indrianjafy Georges Thomas et Berthe Rabemahefa – tous trois nommés par Didier Ratsiraka sous le régime de la « Convention de Panorama » du 
    31 Octobre 1991 instituant la Transition, pratiquent la politique de "la chaise vide" – 
    Mananjara (Doyen, devient nouveau Président), Rakivolaharivony Jeanine Hortense, (sont du quota de l’ancien P.M. Razanamasy), et le reste Imboty Raymond, Rajaonarivony Jean-Michel, Florent Rakotoarisoa et Rakotondrabao Andriatsihafa Dieudonné relèvent du quota de l’ancienne H.A.E. de 1991 présidée par Albert Zafy. 

    29 Avril 2002 : Le nouveau résultat de l’élection présidentielle du 16 Décembre 2001 est proclamé au Ministère des Affaires Etrangères à Anosy: élu au premier tour Marc Ravalomanana avec 51,36% des voix, Didier Ratsiraka obtient 35,90%, Albert Zafy 5,07%, Herizo Razafimahaleo 4,00%, le pasteur Daniel Rajakoba 2,12%, Patrick Rajaonary 1,55%. 

    06 Mai 2002: Investiture "légale" de Marc Ravalomanana au stade de Mahamasina. La Suisse est le premier pays à reconnaitre officiellement le nouveau dirigeant de Madagascar. Didier Ratsiraka considère cette investiture comme "un deuxième coup d'état". Le gouvernement Sylla démissionne. Le président Abdoulaye Wade propose une nouvelle réunion à Dakar. Ravalomanana y envoie Marson Evariste, Manandafy Rakotonirina et Lila Ratsifandrihamanana. 

    14 Mai 2002: Jacques Sylla, reconduit comme Premier Ministre, présente son gouvernement "d'ouverture". Narison Rajaonarivony: Vice-Premier Ministre chargé des Finances et du Budget, Fleury Lezava: Economie et Planification, Yvan Andriasandratriniony: Agriculture, Elevage, Eaux et Forêts, Jean Théodore Ranjivason: Enseignement Supérieur, Dieudonné Michel Razafindrandriatsimaniry: Enseignement secondaire et Education de base, Blaise Zoana: Enseignement Technique et Formation Professionnelle, Edouard Alidina: Recherche Scientifique pour le Développement, Andry Rasamindrakotroka: Santé, Davida Rajaona: Industrialisation, Développement du secteur privé et Privatisation, Jules Mamizara: Défense Nationale, Christian Ntsay: Tourisme, Alice Rajaonah: Justice, Alphonse Ralison: Commerce et Consommation, Elysé Razaka: Energie et Mines, Lahiniriko: Travaux Publics, Julien Reboza: Aménagement du Territoire, Jean Seth Rambeloalijaona: Intérieur et Réforme Administrative, Vola Dieudonné Razafindralambo: Fonction Publique, Longin Raondry: Travail et Lois sociales, Olivier Rakotovazaha: Transport, Environnement et Météorologie, Louise Odette Rahaingosoa: Culture, Mamy Rakotoarivelo: Communication, Haja Razafinjatovo: Postes et Télécommunications, Augustin Amady: Sécurité Publique, Marcel Ranjeva: Affaires Etrangères, Jean Louis Rabenandrasana: Population, Eric Beantanana: Secrétariat d'Etat chargé de la Promotion du Commerce extérieur, Juliette Victorine Rahelivololona: S.E. chargé de la Condition féminine et de l'Enfance, Monique Andréas Esoavelomandroso: S.E. chargé de la Décentralisation et du Développement des Provinces autonomes, Hyppolite Rarison Ramaroson, S.E. chargé de la Pêche et des Ressources halieutiques. 

    18 Mai 2002: Herizo Razafimahaleo, fondateur et Président national du Leader Fanilo, se démet de ses fonctions et déclare se retirer officiellement de la scène politique. 

    08 Juin 2002: Le Président Marc Ravalomanana et le sortant Didier Ratsiraka se rendent de nouveau au Sénégal pour la réunion dite de "Dakar II" sous l'égide de l'OUA et du Président sénégalais Abdoulaye Wade, où ces derniers ont soumis des propositions pour sortir de la crise malgache: les deux protagonistes sont rentrés au pays sans avoir signé aucun accord. 

    13 Juin 2002: Le lendemain de l'enlèvement du barrage du pont de la Betsiboka par l'armée gouvernementale, l'ancien président D. Ratsiraka et sa famille quittent Toamasina pour Paris, à bord de l'Airbus mis à la disposition de l'OUA par la France pour la réunion de Dakar II. 

    15 Juin 2002: Le président Marc Ravalomanana envoie un message officiel à son homologue sénégalais Abdoulaye Wade acceptant les termes essentiels de l'accord proposé par l'OUA, à savoir la formation la formation d'un gouvernement de réconciliation nationale et la tenue d'élections législatives anticipées. Il abroge le decret du mois de Mai nommant Jacques Sylla Premier Ministre, et le nomme de nouveau P.M. par un nouveau decret. 

    17 Juin 2002: Les provinces de Majunga et Tuléar, et les régions de la SAVA sont "libérées" des milices pro-Ratsiraka. Le PDS de Tuléar, Thierry Raveloson est installé officiellement par le président Ravalomanana. 

    18 Juin 2002: Le gouvernement "de réconciliation" présenté par Maître Jacques Sylla: Vice-Premier Ministre chargé des Finances et du Budget: Mr RAJAONARIVONY 
    Narisoa, Economie et Planification: Mr ANDRIAMPARANY Radavidson, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice: Mme RAJAONAH Alice, Affaires Etrangères: Général de Corps d'Armée RANJEVA Marcel, Intérieur et Réforme Administrative: Mr RAMBELOALIJAONA Jean Seth, Défense Nationale: Général de Division MAMIZARA Jules, Sécurité Publique: Mr AMADY Augustin, Enseignement Supérieur: Mr RANJIVASON Jean Théodore, Enseignement Secondaire et Education de Base: Mr RAZAFINDRANDRIANTSIMANIRY Michel, Enseignement Technique et Formation Professionnelle: Mr ZOANA Blaise, Recherche Scientifique pour le Développement: Mr ALIDINA Edouard, Santé: Mr RASAMINDRAKOTROKA Andry, Population: Mr ANDRIAMPANJAVA Jacob Félicien, Travaux Publics: Mr LAHINIRIKO Jean, Aménagement du Territoire: Mr REBOZA Julien, Commerce et Consommation: Mr RALISON Alphonse, Industrialisation et Artisanat: Mr RAJAON Davida, Transports et Météorologie: Mr RAKOTOVAZAHA Olivier, Fonction Publique: Docteur RAZAFINDRALAMBO Vola Dieudonné, Travail et lois Sociales: Mr MAHARAVO Rodelys, Environnement: Général de Division Rabotoarison Charles Sylvain, Energie et Mines: Mr RAZAKA Elisé Alitera, Agriculture et Elevage: Mr RANDRIASANDRANTRINIONY Yvan, Eaux et Forêts: Mr ALIBAY Johnson Honeste, Postes et Télécommunications: Mr RAZAFINJATOVO Haja, Jeunesse, Sports et Loisirs: Mr NDALANA René, Tourisme: Mr NTSAY Christian, Culture: Mme RAHAINGOSOA Odette, Communication: Mr RAKOTOARIVELO Mamy, Secrétaire d'Etat auprès du Ministre du Commerce, de la Consommation, chargé de la Promotion du Commerce Extérieur: Mr RAKOTONIRAINY Henri, Secrétaire d'Etat auprès du Vice-premier Ministre des Finances et du Budget chargé de la Décentralisation et du Développement des Provinces Autonomes: Mme Monique ANDREAS ESOAVELOMANDROSO, Secrétaire d'Etat auprès du Ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et des Eaux et Forêts chargé de la Pêche et des Ressources Halieutiques: Contre-Amiral RARISON RAMAROSON Hippolyte. 

    19 Juin 2002: Un Falcon 900 rempli de mercenaires français soi-disant recrutés par Ratsiraka a été intercepté mardi 18 Juin à Dar es-Salaam par les autorités tanzaniennes. Après un petit moment de flottement bien étrange, le Quai d'Orsay a informé que Paris "a pris les dispositions appropriées" pour que l'avion regagne l'aéroport du Bourget. Les mercenaires sont dirigés par un certain Garibaldi, connu sur le continent africain dans les zones chaudes, en particulier en République démocratique du Congo où il a combattu. 

    |21 Juin 2002: L'organe central de l'OUA réuni à Addis Abeba refuse de reconnaître Ravalomanana, décide de laisser vacant le siège de Madagascar au sein de l'Organisation, et demande l'organisation de nouvelles élections pour départager les candidats Ratsiraka et Ravalomanana. 
    26 Juin 2002: Défilé militaire à Mahamasina pour la célébration du 42ème anniversaire de l'Indépendance de Madagascar: la France n'est pas représentée à la cérémonie, de même que les ambassadeurs de Maurice et d'Algérie. Le président des USA Georges Bush reconnaît officiellement le régime de Ravalomanana, rejoignant le Japon, l'Allemagne, la Suisse, le Danemark, l'Union européenne et les principaux bailleurs de fonds. 

    30 Juin 2002: Mr Pierrot Rajaoanarivelo, Secrétaire national de l'Arema fait une déclaration officielle reconnaissant le "président élu Ravalomanana", et appelle ses membres à oeuvrer avec les nouveaux responsables pour la réconciliation et le redressement du pays. 

    02 Juillet 2002: Sur proposition du Secrétaire national de l'Arema, deux nouvelles personnes sont nommées au sein du gouvernement de réconciliation: Mr Horace Constant, Ministre de la Privatisation et Mme Rasoanirina Merine, Secrétaire d'Etat chargée de la Population et de la Condition féminine. 

    03 Juillet 2002: Visite de 10 heures à Antananarivo de Mr Dominique de Villepin, Ministre français des Affaires Etrangères. Au cours de cette visite, il a signé 4 conventions avec son homologue malgache, et rencontré successivement le Premier Ministre Jacques Sylla et le Président Ravalomanana. Il a annoncé que les avoirs extérieurs de Madagascar que la France a bloqué seront bientôt mis à la disposition des nouveaux responsables du pays. Comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, le ministre Dominique de Villepin va oeuvrer auprès des chefs d'Etat du Continent encore réticents pour que l'Organisation de l'unité africaine "redonne toute sa place à Madagascar" le plus rapidement possible. 

    04 Juillet 2002: Les forces armées sont entrées, dans la grande tradition des images de libération des villes occupées, à Antsiranana en fin de matinée, follement acclamée par une foule enthousiaste. Le président Ravalomanana nomme les nouveaux sénateurs sur le quota présidentiel représentant le tiers de la chambre haute, soit 30 personnes. 

    05 Juillet 2002: Mr. Ratsiraka et ses proches quittent Madagascar à bord de deux avions pour une escale de 48 heures aux Seychelles à destination de Paris (où il possède un appartement à Neuilly). 

    23 Juillet 2002: Après 11 ans de régime transitoire, depuis '91, ont été élus représentants de l'Assemblée Nationale au sein de la HCC pour 7 ans: Mme RANAMPY Marie Gisèle de l'AVI et Mr RABENINDRAINY Rasamoelison. 

    31 Juillet 2002: Mme Bakoly Rachelle RAZOARIVELO et Mr Auguste ANDRIAMANANDRAIBE sont élus par le Conseil supérieur de la Magistrature pour le représenter au sein de la HCC. 

    06 Août 2002
    : Le Sénat réuni en session extraordinaire ont désigné par un vote consensuel Mr RABEHAJA Fils Edmond présenté par l'AREMA, et Mme RASOAZANAMANGA Raheltine présenté par le TIM (Tiako i Madagasikara nouvellement créé et présidé par Mr RAHARINAIVO, anciennement président du Conseil Municipal d'Antananarivo) pour les représenter au sein de la HCC. 

    16 Août 2002: Pour compléter les 9 membres de la HCC, le président Ravalomanana nomme sur son quota Mr Jean Michel Rajaonarivony, Mr Dieudonné Rakotondrabao Andriantsihafa et Mr Imboty Raymond, les trois seuls "rescapés" de l'ancienne formation. 

    23 Août 2002: Les membres de la nouvelle HCC (présidée par Mr Jean Michel Rajaonarivony), prêtent serment à la salle de conférence du Ministère des Affaires Etrangères, en présence des chefs d'institutions, des membres des corps constitués et des représentants du corps diplomatiques. 

    15 Décembre 2002: Organisation d'élections législatives anticipées exigées par la Communauté internationale, en particulier l'OUA et les bailleurs de fonds. 
    Le parti du président de Madagascar et ses alliés remportent 132 des 160 sièges de l'Assemblée nationale selon les résultats officieux complets affichés lundi 23 décembre par le ministère de l'intérieur. Le parti présidentiel TIM (Tiako'i Madagasikara, "J'aime Madagascar") remporte 102 sièges. Il détient donc à lui seul la majorité absolue. Le TIM a raflé les 26 sièges de la province d'Antananarivo, la plus peuplée du pays et fief du chef de l'Etat. Ses alliés, regroupés dans la Firaisankinam-pirenena (Alliance nationale), disposent quant à eux de 30 sièges. 

    16 Janvier 2003: Nomination du 4ème gouvernement Sylla qui vient d'être reconduit à son poste de Premier Ministre après la proclamation des résultats officiels des législatives par la HCC: Vice-Premier Ministre chargé des Programmes économiques, Ministre des Transports, des Travaux Publics, et de l'Aménagement du Territoire: Mr RAMANDIMBIARISON Zaza Manitranja, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice: Mme RAJAONAH Alice, Intérieur et Réforme Administrative: Mr RAMBELOALIJAONA Jean Seth, Enseignement Supérieur et Recherche scientifique: Mr RANJIVASON Jean Théodore, Sécurité Publique: Mr le Contrôleur général AMADY Augustin, Affaires Etrangères: Général de Corps d'Armée RANJEVA Marcel, Environnement, Eaux et Forêts: Général de Division Rabotoarison Charles Sylvain, Défense Nationale: Général de Division MAMIZARA Jules, Fonction Publique: Docteur RAZAFINDRALAMBO Vola Dieudonné, Santé: Mr RASAMINDRAKOTROKA Andry, Population: Mr ANDRIAMPANJAVA Jacob Félicien, Ministre auprès de la Présidence de la République chargé de la Décentralisation et du Développement des Provinces Autonomes et des Communes: Mme Monique ANDREAS ESOAVELOMANDROSO, Culture: Mme RAHAINGOSOA Odette, Jeunesse, Sports et Loisirs: Mr NDALANA René, Enseignement Secondaire et Education de Base: Mr RAZAFINDRANDRIANTSIMANIRY Michel, Télécommunications, Postes et Communication: Mr RAZAFINJATOVO Haja Nirina,Economie, Finances et Budget: Mr ANDRIAMPARANY Radavidson Benjamin, Agriculture, Elevage et Pêche: Mr RANDRIASANDRANTRINIONY Yvan, Industrialisation, Commerce et Développement du secteur Privé: Mr RAZAFIMIHARY Mejamirado, Energie et Mines: Mr RABARISON Jacquis, Tourisme: Mr MAHAZOASY Roger F., Travail et Lois Sociales: Mr RABENIRINA Jean Jacques. 

    21 Janvier 2003: Jean Lahiniriko, ancien Ministre des Travaux Publics, est élu président de l'Assemblée nationale à Tsimbazaza. 
    Composition du Bureau Permanent pour 5 ans en principe : 
    Président du BP et donc de l'AN : M. Jean Lahiniriko, député TIM de Betioky Sud (et non de Toliara) 
    Premier Questeur: Raharinaivo Andrianatoandro, député TIM d'Ambohidratrimo (ancien cadre de banque, un des Responsables de la gestion chez TIKO) 
    Deuxième Questeur: Betkou Aimé, député TIM de Sakaraha 
    Vice-Président pour la province d'Antananarivo: Mamy Rakotoarivelo (TIM 3è arrondissement de Tana) 
    Vice-Président pour la province d'Antsiranana: Jaosoa Jean Pascal (TIM ex-PDS d'Antsiranana) 
    Vice-Présidente pour la province de Fianar: Mme Ramampy Lechat Zenaide (TIM Ambalavao) 
    Vice-Président pour la province de Mahajanga: Soalahy (TIM Mahajanga II) 
    Vice-Président pour la province de Tuléar: Razakanirina Mahefaritse (TIM Toliara II )


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    Suggestions pour l'organisation politique à Madagascar

    Suggestions pour l'organisation politique à Madagascar par Michelle V., Tana

    Michelle V, internaute de Sobika.com, dirige une entreprise de construction et d'exportation à Madagascar. Elle a tenu a faire partager sa vision et ses propositions pour une organisation du système politique global à Madagascar. Voici ses propositions

    Les Partis Politiques 
     -  Limiter le nombre de Parti à 4 ou à 5, limitation obtenue par le nombre de voix obtenu pendant une élection par exemple au minimum 100 000voix dans tout Madagascar.
    -  Financement par l’État de 100Ar / voix /an pour chaque parti.

    Les Élections 
    -  Existence d’un calendrier fixe pour chaque élection comme ce qui se fait aux USA
    -  Élection au suffrage direct des
    · Président de la République
    · Gouverneurs de Région (Chef de Région)
    · Député
    · Conseil Régional
    · Maire
    · Président Fokontany

     

    - Organisation des élections par une structure indépendante de l’administration dirigée par une commission composée de :
    · Un représentant de chaque parti ayant obtenu les conditions citées en haut
    · Un représentant de l’ordre des journalistes
    · Un représentant de l’ordre des Magistrats
    · Un représentant du Secteur Privé (Patronat)
    · Un représentant de l’armée
    Dont le mandat de chaque membre et fixé à 3 ou 5ans non renouvelable.
    La présidence de cette structure est tournante tous les 6mois par tirage au sort.

    - Droit des indépendants à se présenter à l’élection mais sans financement de l’État.
    - Obligation de transparence sur les budgets de campagne (Source et utilisation)

    Droit d’expression : 
    -  Droit d’antenne journalière (5mn) et hebdomadaire (30mn) pour chaque parti à la RNM et TVM.
    - Débat hebdomadaire au tour d’une table sur un sujet d’actualité hebdomadaire avec les représentants de chaque parti politique (obligation de présence) organisé par les journalistes.


    Organisation de gouvernance
    -  Suppression du poste de Premier Ministre et changé en Vice Président et élu avec le Président.
    - Suppression du Sénat
    Exécutif Rapport Contrôle
    Présidence et Gouvernement  Assemblé de Député
    Gouverneur de Région Au Gouvernement central Conseil Régional et député de chaque région
    Maire  Au Gouverneur Conseil Municipal
    Président de Fokontany Au Maire Assemblé de quartier
     

    Posted on 26 Feb 2009 by Admin
    by Michelle V @ 26 Feb 2009 11:24 am
    • Les indépendants restent des indépendants, le fait de financer les partis politiques les rendent professionnels. Ce n'est pas vraiment une limitation de parti, c'est une limitation des partis financés par l'Etat ayant une certaine envergure (suggestion minimum 100 000voix sur tout le territoire).
    • C'est comme ca aussi pour le droit de parole à la TV et Radio Nationale. Il peut toujours y avoir des TV et Radio régionale. C'est seulement pour que les citoyens s'y retrouvent.
    • Le fait de changer le PM en VP(ticket avec le Président):
    - rend plus clair les hommes qui vont travailler avec le Président.
    - ils sont élus ensemble pour un mandat défini.
    • Les paysans représentent effectivement 80% de la population mais c'est encore difficile d'avoir leur représentant, ils sont trop influençable.
    • Le Sénat n'est pas encore adaptable à Madagascar, il y a déjà les députés (qui remplissent en majeur partie leur responsabilité) et les conseils Régionaux. C'est seulement une voie de garage pour certain politicien.
    by diplomat @ 26 Feb 2009 11:00 am
    Les suggestions ci-dessus sont sympathiques...
    a notre avis il aurait été plus judicieux de demander l'avis d'un expert en droit constitutionnel.

    Michelle V, serait certainement plus pertinente dans l'organisation du droit des affaires et des investissements.

    Les défis qui n'ont pas été relevés hier et qui ont fait trés cruellement défaut au gouvernement et à Rav8 sont,
    la JIRAMA (incontournable si l'on veut se développer), l'insécurité ( rien de mieux pour faire fuir les investisseur) et enfin malgré toute l'agitation autour, la corruption (qui donne aux groupes mafieux tous les pouvoirs).
    by samy leo @ 26 Feb 2009 10:45 am
    *** petit rappel ***
    les grands esprits discutent des idées;
    les esprits moyens discutent des événements;
    les petits esprits discutent des gens; (Eleanor Roosevelt)
    les minuscules discutent dans le vide. (samy leo)

    [je ne pense pas qu'ils ont un esprit d'ailleurs] laughing
    by samy leo @ 26 Feb 2009 10:42 am
    --- "by timad @ 26 Feb 2009 09:38 am"
    Mon blog? Tu es sûr que çà interesse quelqu'un?
    Je tiens d'abord à te dire qu'il n'est pas encore à jour même s'il est vrai que ce qui y est dit est toujours d'actualité.
    Et c'est là-bas que vous trouverez mon opinion personnelle.
    Il sera normalement à jour ce week-end puisque un certain "observateur" me reproche de ne pas être à la hauteur côté idées.
    Ce qui est vrai puisque je ne développe pas beaucoup d'idées là-bas et encore moins ici.
    sinon voici la procédure:
    tu fais une recherche sur google avec comme mots clefs:
    samy leo
    Le premier lien est un lien MySpace: tu cliques dessus.
    sur la page myspace, le blog est en haut à droite...

    Dans google, JE suis premier sur 1 million (hehehe).
    [un peu de mégalomanie pour faire plaisir à mes détracteurs]
    by samy leo @ 26 Feb 2009 10:40 am
    --- "by Un vazaha @ 26 Feb 2009 10:28 am"
    1/ J'ai parlé d'un système Parlementaire dans un autre site mais je ne l'ai pas mis dans mon blog.
    Je donnerai mon avis sur le sujet plus tard dans mon blog pour ne pas polluer ce forum que beaucoup lisent avec grande attention.
    2/ Les personnes qui ont de l'éducation discutent et négocient.
    Croyez vous que les autres sont aptes à le faire?
    Avez-vous vu les disputes hier sur l'expulsion probablement politique de 4 français?
    Voilà pourquoi nous sommes au moins trois ici à insister sur l'éducation!
    3/ Montesquieu a raison sur ce point.

    NB: Je saute les commentaires un peu long...
    J'y reviendrais tout à l'heure.

    PS:
    Je reviendrais dans une heure, j'ai une urgence donc les commentaires pour les autres vont attendre un peu...
    La patience est une vertue que nous les malgaches nous devons cultiver.
    Regardez la patience de RAVALOMANANA pour mater le mouvement TGV...

    Pour ceux qui ne le savent pas je suis neutre.
    Nous ne voulons ni de RA8 ni de TGV au pouvoir.
    (sauf si l'un va faire tomber l'autre et celui qui restera nous le feront tomber n'est-ce pas?)
    by rezatra @ 26 Feb 2009 10:33 am
    Re-rechanger l'organisation de notre vie politique pourquoi pas !

    Nous remettre en question sur la définition réelle et primordiale de la politique est vitale pour l'avenir de ce pays!

    Gerer ce pays comme une entreprise on connait les limites:conflit d'intérêts et despotisme

    JFK disait "demandez vous ce que vous pouvez faire pour votre pays mais pas l'inverse:"
    Le pasteur King a formulé un rêve "que les enfants de ce pays aient la même chance pour entreprendre leur vie!"

    Quelques pistes de philosophie de gouvernance qui gouverne pour le peuple avec le peuple mais autrement!
    by timad @ 26 Feb 2009 10:32 am
    Il faut aussi se prémunir d'un revirement de situation, car la sortie e crise peut se faire par la force et mettre en place un régime autocratique.
    Il ne faut pas oublier que la chine, qui a prouvé que le développement économique peut se passer d'une démocratie, s'est beaucoup investit, est trés présent dans l'élaboration de l'union africaine, encourage des entreprises chinoises à s'implanter en afrique, et je pense est devenu aujourd'hui le principal financeur, voir meme finance le sommet de l'U A, mets en place les infrastructures pour l'oraganisation de cs sommets , créé un bureau de presse de l'Union,....
    Connaissant les dirigeants présent au sommet, avec à sa tête Kadhafi, ne va t'on pas tomber à madagascar sur un régime encore plus totalitaire appuyé par des forces extérieurs qui semblent se mettre en place en toute discrétion avec l'arrivée massive d'armes, informations dévoilées sur d'autre forum de sobika....
    Avant de penser démocratie, évitons le pire pour cette sortie de crise
    by samy leo @ 26 Feb 2009 10:30 am
    --- "by Kali @ 26 Feb 2009 10:18 am"
    C'est ce que j'ai dit aussi. merci d'y penser.

    --- "by Aphone @ 26 Feb 2009 10:14 am"
    Tout à fait d'accord sur TES remarques.

    NB: Je saute les commentaires un peu long...
    J'y reviendrais tout à l'heure.
    by Un vazaha @ 26 Feb 2009 10:28 am
    Rien d'extraordinaire dans ces propositions. Mada semble avoir un système politique décalqué sur celui de la France comme plusieurs anciennes colonies. C'est un régime présidentiel fort avec les dérives qu'on connaît dans différents pays y compris en France. C'est ça qu'il faut casser. Il faut peut-être regarder du côté de la Suisse avec ses différents conseils. Ils se retrouvent avec un gouvernement comportant des membres des différents partis. Ça oblige en permanence à discuter et à négocier. Ça limite les problèmes éthniques entre francophones, germanophones, italophones et retro-romanche. Il faut peut-être aussi regarder du côté du Canada. Pas trop la Belgique par contre sad . Comme disais Montesquieu, chaque pays doit avoir son système politique adapté à ses moeurs et pas celui du voisin.
    by samy leo @ 26 Feb 2009 10:22 am
    --- "by Démocratie @ 26 Feb 2009 09:56 am"
    Oui pour la décentralisation, mais même si on le fait cela n'empêchera pas le blocage.
    L'essentiel de l'économie se fait à Antanananarivo.
    Désolé.

    --- "by dadi @ 26 Feb 2009 09:43 am"
    Sous tutelle étrangère? non.
    Cela fait de Madagascar un enfant.
    C'est le système judiciaire malagasy qui doit être changé.

    --- "by timad @ 26 Feb 2009 09:38 am"
    Meilleure Rétribution? oui.
    Mais cela réduira la corruption mais ne l'arrêtera pas.

    --- "by tezitra be @ 26 Feb 2009 09:20 am"
    Les lois? Oui c'est dans mon blog ma proposition en ce sens.
    Mais ce toilettage prendra du temps il faut insister là-dessus.

    NB: Je saute les commentaires un peu long...
    J'y reviendrais tout à l'heure.
    by Kali @ 26 Feb 2009 10:18 am
    Quelle que soit vos propositions ; il faut toujours penser en terme "nation" car on l'oublie et c'est ce qui crée des scissions en permanence. Il faut voir plus loin que maintenant, pour éviter les memes erreurs.
    by Aphone @ 26 Feb 2009 10:14 am
    Je fais échos à l'intervention de "Tsy nandra":
    La situation actuelle vous donne raison:
    1/Il suffit que le maire de la capitale réunisse ceux qui l'ont élu, dans sa commune, pour influer sur le destin de toute une nation, composée de plus de 1500 communes (Le pdt élu s'en est rappelé lorsque ça l'a arrangé)
    2/ Il suffit d'un contre-rassemblement, dans un stade, du camp adverse pour semer le doute dans le projet "national" du camp du maire de la capitale.
    3/L'histoire a montré que Tout se joue à Antananarivo
    4/Il est tabou d'aborder ce sujet alors que c'est une réalité flagrante et évidente dont nous vivons aujourd'hui l'un des effets pervers.
    by samy leo @ 26 Feb 2009 10:06 am
    --- "by Aluku @ 26 Feb 2009 08:31 am"
    1/ Le système politique français est un peu meilleur que le système américain sur certains aspects.
    Les députés défendent en général mieux les interets des français: par un vote juste et mieux compris.
    -non aux OGM;
    -Protection de la vie privée;
    -décisions politique et économique réfléchies.
    Mais le système français n'est pas vraiment transposable sur le système malgache.
    Madagascar a une culture légitimiste qui ne cadre donc pas avec une loi rigide.
    Nous sommes plus dans le cadre d'un droit coutumier et souvent orale.

    2/ L'éducation et la formation: abrium et moi même nous insistons beaucoup la dessus.
    Je dirais que créer des cantines scolaires lorsque cela est possible permettra d'attirer plus d'enfants.
    Ce n'est pas l'intelligence des malagasy qui pose problème (nous sommes parmi les 10 premiers sur ce point, certains disent même que nous sommes dans les trois premiers) c'est leur éducation.
    A ma connaissance l'éducation civique est déjà en place!

    3/ ENA? non je ne crois pas.
    Il y a de très bon dirigeants qui n'ont jamais fait l'ENA.
    Sur science & vie ont se demandait si ces enarques n'étaient pas la cause de la perte des gouvernements par leur décisions irréfléchies.
    Un enarque par définition ne connait pas le peuple car il est déjà en haut.
    Bien sûr tous les enarques ne sont pas comme cela.
    Plusieurs entreprises françaises en ont fait les frais.
    De plus ce n'est pas un problème de professionalisme, c'est un problème de mentalité.
    Je suis un patriote et un patriote défend l'interet supérieure de la nation.
    Ce n'est pas le cas de la plupart de nos dirigeants.

    4/ Vous recherchez l'alternance?
    Supposons que moi je me présente:
    je suis honnête, intégre, un vrai patriote, compétent technicien, polyvalent, etc.
    Vous croyez vraiment que la population voudrait d'une alterance alors que ceux d'en face par exemple n'arrivent pas à ma cheville?
    Bien sûr que non.
    Mais ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit: je suis pour l'alternance.

    RAPPEL: je n'aspire pas à devenir Président de la République (le troisième homme que je recherche déséspérément) même si je possède l'essentiel des qualités requises!

    5/ Les dirigeants perdent tout à cause d'une justice qui n'est pas indépendante, c'est tout.
    by samy leo @ 26 Feb 2009 10:05 am
    --- "by MARJU @ 26 Feb 2009 08:30 am"
    forum ou concertation nationale? Je veux bien.
    Elle aboutira à quoi?

    --- "by VINA @ 26 Feb 2009 05:42 am"
    Exactement.

    --- "by vendrana @ 26 Feb 2009 04:29 am"
    Ne pas savoir faire de la politique est une chose, ne pas vouloir en faire en est une autre.
    Là cette dame essayes de PROPOSER un cadre possible.
    Sauf si vous me dites que l'anarchie est préférable, alors je me tairais pour un temps.

    NB: Je saute les commentaires un peu long...
    J'y reviendrais tout à l'heure.
    by Démocratie @ 26 Feb 2009 09:56 am
    trés bonne proposition, je rajouterai quand même la décentralisation car quand Tana est bloqué, c'est tout le pays qu'il entraîne avec lui
    by dadi @ 26 Feb 2009 09:43 am
    Il faut au moins un changement de génération (avec une bonne éducation pendant l'enfance)pour espérer une gouvernance respectueuse de son mandat et du peuple à M/car. En attendant qu'est ce qu'on faut faire avec nos politiciens actuels? Il n'y a pas 36000 solutions, c'est de mettre le gouvernement + président de M/car pendant qques années sous surveillance (voire sous tutelle) d'un organisme extérieur.
    by timad @ 26 Feb 2009 09:38 am
    Voilà des bases de construction et de propective pour l'élaboration de plus de démocratie dans le pays, on reconnait une démarche entrepreneuriale intéressante.
    Financement des partis politiques "et non pas de toute association", permet une meilleur transparence et évite des financements occultes ou les modèrent dans tous les cas.
    Je pense aussi qu'une meilleure rétribution des députés et des cadres de l'administration pourrait réduire la corruption qui est devenu "normal".
    samy léo purrait ut me redonner l'adresse de ton blog " sans lien direct"
    by samy leo @ 26 Feb 2009 09:27 am
    *** Je commence à lire vos commentaires *** laughing
    --- "by PrincipeConstitutionnel @ 26 Feb 2009 09:05 am"
    Peine de mort: non, elle doit être abolie.
    Améliorer l'éducation permet d'abolir cette peine de mort.
    anti-démocratique: désolé mais si le système judiciaire est verrouillé il faudra bien que le peuple s'exprime à sa façon.
    Voir les luttes des zapatistes et des boliviens.
    Les chinois vous croyez qu'ils sont contents de leur gouvernement? non mais il ne peuvent pas l'exprimer.
    Lorsque Madagascar aura une éducation digne de ce nom alors effectivement cette option sera peut-être envisageable.
    Vous êtes contre ce qui est anticonstitutionel?
    faites comme moi: faites la promotion d'une bonne éducation.
    Personne n'ira à la rue si elle est correctement informée puisque les candidats sauront qu'il ne faut pas faire n'importe quoi.

    --- "by bandymiaritra @ 26 Feb 2009 09:05 am"
    Comme vous le dites quelque soit le système érigé chacun doit aussi changer puisque la grande majorité se soucie de ce qu'il va manger et non des jérémiades sporadiques.

    --- "by Tanora Malagasy @ 26 Feb 2009 07:32 am"
    Peut-être mais la majorité des malagasy ne sont pas chrétiens (paganistes, fétichistes, etc.)
    Comment se faire représenter si on est un payen?
    Les athées vous les mettez où?

    --- "by Tanora Malagasy @ 26 Feb 2009 06:52 am"
    Sénat:
    On peut réduire à 1/4 le choix du Président.
    Voir mon commentaire sur le sujet.

    Pour ce qui n'est pas stratégique, qui s'en occupe?

    --- "by bri gasy @ 26 Feb 2009 06:20 am"
    Sénat bis? pas mal l'idée.
    Ceux qui ne veulent pas faire partie d'une structure, ce qui est mon cas, on les force à entrer dans une structure dont ils n'approuvent pas forcément l'idée?
    by tsy nandra @ 26 Feb 2009 09:27 am
    Cette analyse est interessant, cependant, j'aimerai faire une remarque.

    Je tiens a insister sur le fait que les conseils généraux doivent être financé, non par tel ou tel parti élu gouvernant mais en majorité par les bailleurs de fonds. indépendant.
    Je ne par pas des grandes infrastructures trans-régionales (routes, voies ferrées, etc..) mais de financements localisés au seins des régions.

    Je m'explique : si Madagascar est un pays ou existe une unité nationale, il est composé d'un tissus de plusieurs royaumes ayant une structure sociale propre, par exemple le royame sakalava. Chacune de ces entités a des coutumes également spécifique. Il existe des fady précis.

    En effet, si un projet à caractère régional zap le stade conseil régional mais fait un chemin gouvernement central/investisseur/ action on arrive à ce qui ce passe pour le projet daewoo.

    Du façon globale, tant que les financements de projets et leurs bénéfices concernant différentes
    régions de Madagascar seront décidés et gérés par une seule et toujours même région depuis des centaines d'année RIEN ne changera JAMAIS.

    Le conseil régional malgache doit avoir un rôle CLEF dans le développement malgache mais encore faut il que les élus de ces conseils soient choisit par les HABITANTS des régions.

    La crise qui se passe actuellement est à l'évidence la conséquence d'une absence TOTALE d' autonomie régionale.
    Tiko et MAdagascar GRossiste dont la maison mère est à Tana monopolise les denrées et fixe les prix a son strict avantage.
    Les régions n'ont elles pas le droit et le devoir vis à vis de leur population d'importer elles même, par leurs opérateurs locaux, les denrées les biens nécessaires à leurs développement ?

    Au niveau des administration, c'est évidement la même chose. Une seule ethnie monopolise l'ensemble du systeme administratif...et cela date de la colonisation !
    Il est, là aussi, vital pour l'equilibre social et ethnique de l'ile que les fonctionnaires soient formés et EN POSTE majoritairement dans leurs régions respectives.

    En résumé, il est VITAL pour l'equilibre économique et sociale de Madagascar qu"à l'avenir soit donné une VERITABLE autonomie régionale à Madagascar gage de developpement harmonieux et EN PAIX.
    Merci.
    by tezitra be @ 26 Feb 2009 09:20 am
    avant toutes choses, le plus urgent et pourtant le plus dur, c'est le toiletage de toutes les lois qui existent à madagascar.
    Nous avons toutes les lois nécessaires pour faire marcher le pays, mais les dirigeants en place les manipulent comme ils veulent, alors en fin de compte nous nous retrouvons devant une cacophonie de textes.
    Faire en sorte que les lois actuelles respectent les principes généraux de droit: (hierarchie des textes), et annuler purement et simplement les textes subalternes et contradictoires (il y en a plein).
    by samy leo @ 26 Feb 2009 09:10 am
    *** "Michelle V" *** (suite et fin)
    NB: N'ayant pas lu les commentaires des autres je pourrais faire redondance.
    * Les indépendants peuvent se présenter selon vous:
    C'est-à-dire le parti politique indépendant uniquement? ou l'individu le peut aussi?

    * Pourquoi financer les partis politiques? Quel est le but?
    Si j'ai une association puissante dans la région de la SAVA (nord est?), je n'ai pas droit à un financement lorsque les membres de mon association sont élus?

    * obligation de présence:
    -supposons que l'on crée un parti politique;
    -dix membres uniquement, tous à l'étranger;
    -ceux qui voteront pour ce parti aiment leur idées mais ne veulent pas faire partie de ce parti pour autant.
    (c'est notamment le cas des neutres qui voteront pour des neutres sans pour autant vouloir adhérer au moindre parti)
    Vous allez les obliger à venir spécialement à Madagascar toutes les semaines pour une réunion?
    Et si par exemple je suis présent à Madagascar mais que j'ai une mission à l'extérieur de trois mois (chose courante) vous me suggèrez d'abandonner ma mission?
    Si une réunion extraordinaire (hors calendrier donc imprévu) est nécessaire, mais je ne peux pas venir (le calendrier est FIXE et j'ai refait mon planning en fonction de CE calendrier FIXE) je suis sanctionné?

    Vous êtes vraiment sérieuse là?

    * Et l'indépendant élu il n'a pas droit à l'antenne?
    Et que penser de ceux qui possèdent une station radiophonique, quasi nationale?
    N'est-ce pas déloyal?

    * Transparence:
    Comment vérifier la source du financement si le don est ANONYME?
    Qui vous dit que je n'aurais pas un financement anonyme?
    Ne croyez vous pas que limiter ce financement est plus pertinent?
    (Je fais partie des personnes qui aiment donner anonymement)

    * Pour votre organisation de la gouvernance je n'ai pas compris:
    Donc je ne peux pas faire un commentaire valable sur le sujet.

    NB: N'ayant pas lu les commentaires des autres je pourrais faire redondance.
    by samy leo @ 26 Feb 2009 09:09 am
    *** "Michelle V" ***
    NB: N'ayant pas lu les commentaires des autres je pourrais faire redondance.

    Je vois que certains éléments importants manquent ou sont mal décrites ce qui est sujet à interprétation:

    * Limiter les partis politiques n'a jamais été une bonne idée.
    On compare cela à la réalité américaine alors qu'en amérique on commence à rechercher un système différent de ce qui est en place.
    En effet, les partis indépendants ("third party") deviennent des acteurs incontournables là-bas.
    Ce sont ces partis qui ont fait basculer les elections américaines du côté des démocrates.
    Dissoudre un parti pour cause d'élection c'est comme dissoudre une association. C'est inacceptable.

    * ELECTION:
    Vous parlez de calendrier fixe:
    Est-ce possible dans un pays cyclonique?
    Ce serait l'idéal mais permettez moi d'en douter.
    Avril? Clôture des comptes des entreprises: fiscalité & audit.
    Mai?
    Juin période des examens.
    Juillet période des examens & vacances.
    Aout? Certains sont encore en vacances.
    RAPPEL: un mois pour la propagande...

    * Election au suffrage universel? C'est-à-dire?
    * Election au suffrage universel direct uninominal a deux tours:
    -Président de la république;
    -Gouverneur si nous en avons les moyens.
    Election au suffrage universel direct uninominal a un tour:
    -Le reste (ce que vous citez).

    * La structure indépendante est trop restreinte.
    Pourquoi l'ordre des journalistes?
    Pourquoi pas le groupement des enseignants (depuis la petite section jusqu'aux enseignants chercheurs)?
    Pourquoi pas l'ordre des ingénieurs?
    Pourquoi pas un représentant des paysans? (70% de la population)
    La société civile, elle n'est pas digne de posséder des représentants?
    Et si les patrons sont présents, les employés ne devraient-ils pas être représentés non-plus?
    Les syndicats comptent pour du beurre? Avez-vous peur des syndicats?
    Et les bailleurs de fond (50% du budget) n'ont-il pas un droit de regard sur ce qui se passe?

    * "un Vice Président élu avec le Président"
    Voulez-vous dire:
    -il est élu par le peuple DIRECTEMENT, ou,
    -il est dans l'équipe du Président?
    Je m'explique: on peut présenter son vice président comme membre de son équipe.

    * Les sénateurs sont une forme de contrepouvoir que j'ai trouvé interessant.
    Le cas des états-unis me paraît interessant.
    Vous suggèrer de supprimer le Sénat: pourquoi?

    NB: N'ayant pas lu les commentaires des autres je pourrais faire redondance.
    (à suivre)
    by PrincipeConstitutionnel @ 26 Feb 2009 09:05 am
    Et surtout ériger en principe constitutionnel inviolable que toute tentative de prise de pouvoir qui ne soit pas par election est fondamentalement anti democratique, facteur de destabilisation de la vie de la population et fera l'objet de poursuites criminelles pouvant être sanctionné par condamnation à mort.
    by bandymiaritra @ 26 Feb 2009 09:05 am
    na inona na inona rafitra apetraka eto,refa tsy ny tsirairay no miezaka sy miotra am'fiainany,de tsy poinse io,satria na aiza na aiza firenena,ry bain,de tsy ny fanjakana no mampiditra ny vary sy laoka ao am-bavanao,ka tsy ny fankahalana mpitondra no vahaolana,fa ianao zay miezaka,manana finiavana ihany,okay aza manao kamo be tenda de tsy hahantra intsony papa,okay ampiasao ny coco
    by internaute lecteur @ 26 Feb 2009 09:04 am
    je pense que il faut resérver cette question aux juristes, tout le monde peut donner ses idées mais quelque part on sent toujours que seuls les juristes traitent chaque interrogation de manière plus approfondie.J'ai beaucoup de critiques constructives sur les idées de notre chef d'entreprise mais je vais seulement en dire un ou deux:premièrement je pense que copier bêtement le modèle américain, malgrès que ce modèle a permi l'élection de Barrack, est en quelque sorte, ne pas prendre en compte la structure culturelle de la société malagasy, or cette structure est très importante dans le but essemtiellement de concilier les aspirations des différentes sensibilités culturo-politique. Nous on veut construire une maison sur une base solide.Deuxièmement,je me pose des interrogations sur l'idée de suppression du poste de Premier Ministre et changé en VP élu avec le Président.Dans l'apparence, l'idée est très américanisée et donc très moderne aussi, mais qu'est ce qui vont différencier ce nouveau VP de l'ancien premier ministre au niveau de ses pouvoirs.?
    by TAMAGA @ 26 Feb 2009 09:01 am
    et les paysans dans tous ça ? 80 % de la population .
    by abrium @ 26 Feb 2009 08:48 am
    Cette analyse a un certain mérite, et comporte pas mal d'éléments à retenir, mais elle est aussi incomplète, notamment en matière de gouvernance. L'organisation proposée, par exemple, n'apporte pas sde solution aux conflits d'intérêt du Président, qui sont quand même en grande partie à l'origine des troubles actuels, comme nous le savons tous. Il faut donc des institutions indépendantes, qui ne dépendent pas du Président, capables d'arbitrer des conflits qui peuvent le mettre en cause :

    - Conseil d'Etat
    - Conseil Constitutionnel. Ce dernier, par exemple, pourrait défaire certaines lois ou décisions de l'éxécutif qui seraient jugées non constitutionnelles

    La Constitution nécessite aussi d'être revue. Je passe sur le pb de la "malgachité" qui exclut de facto tous les métis, et qui doit être revue. Il faut que cette Constitution aborde les problèmes de conflots d'intéret des hommes politiques, et pas seulement ceux du Président.

    Par ailleurs, il me parait important qu'in institut d'analyse indépendant, style INSEE, en France, mesure les performances économiques et sociales du pays à l'aune d'indicateurs non seulement pertinents pour le pays, mais reconnus internationalement, et en informe le peuple malgache sur les medias publics (RNM, TVM). L'information, en effet, est aujourd'hui souvent corrompue à Mada.
    by Aluku @ 26 Feb 2009 08:31 am
    Je sais qu'ayant été une colonie française dans le passée (heureusement désormais indépendante), vous n'aimez pas trop prendre l'exemple de la France, mais je crois tout de même qu'en matière de système politique, c'est un exemple à suivre même si là bas aussi des changement sont necessaire comme la réelle utilité du Senat qui n'existe que pour les retraités du pouvoir afin qu'ils puissent encore jouir d'un certain pouvoir. Mais ce qui manque surtout dans l'analyse de Michelle c'est l'aspect éducation et formation. La démocratie cela s'apprend à l'école par les cours d'éducation civique. C'est là que l'on organise les premiers débats ou chacun apprend à s'exprimer. On apprend les règles communautaires de fonctionnnement de l'etat et du respect des lois et de la constitution. Ensuite il faut inclure dans le cursus universitaire des Grandes Ecoles d'Administration type ENA qui vont former les futurs cadres malgaches qui dirigeront les ministères et autres entreprises d'etat et enfin formations en Sciences Politiques. Ainsi on forme de véritable professionel capable de diriger sainement et surtout démocratiquement un pays. Cela garantie aussi une alternance. En effet le problème de l'Afrique c'est que les changement politiques sont synonymes de pertes totales pour les anciens dirigeants. C'est pourquoi ils s'accrochent à leur pouvoir au maximum car sinon ils perdent tous. Si ce sont des professionnels qui garderont des responsabilités dans le pays ou auront tout de même un boulot. Les partis sont essentiels et c'est eux qui doivent perdurer. Ce sont les partis qui soutiennent un candidat. A Madagascar, les leaders politiques créent leur propre parti pour justifier leur légitimité et les soutenirs. Or c'est le parti qui doit présenter ses candidats
    by MARJU @ 26 Feb 2009 08:30 am
    Cette anticipation de la part de SOBIKA vient à point nommé car à défaut de négociation concluante, tôt ou tard, cette crise sera bouclée sur une décision de la tenue d'un forum national ou de cocertation nationale dont les principales sujets sont ceux avancés par notre Expert.Mais tout cela dans un cadre légal non pas dans la rue tout de même.
    by Tanora Malagasy @ 26 Feb 2009 07:32 am
    C'est pas mal l'idée de Père Pedro! mais il devrait y avoir aussi un représentant du FFKM et un autre pour les autres confessions en dehors du FFKM.
    by anyhoany @ 26 Feb 2009 07:10 am
    Père Pedro no solontenany vahoakamadinika
    by Tanora Malagasy @ 26 Feb 2009 06:52 am
    Le Senat n'a jamais été utile à Madagascar, surtout si une partie est designée par le President lui-même.
    Oui une partie des membres du conseil régional devrait être des opérateurs issu des Chambres de Commerce Régional et le developpement devra vraiment partir de chacun de ces Régions. Le pouvoir central doit seulement coordonner les actions et les domaines stratégiques (affaires étrangères, defence, intérieur, finance, ressources souterraines)
    by bri gasy @ 26 Feb 2009 06:20 am
    J'aurai aimé que cette entrepreneure, en tant qu'acteur économique averti, ait plus insisté sur l'importance (donc la création) d'un Conseil national économique et social à la place du Sénat par exemple, et bien évidemment cela suppose aussi l'existence parallèle de ce conseil économique et social dans chaque région, voire dans chaque commune. La mise en place de conseil économique et social à tous les niveaux privilégie une démarche de consultations des structures professionnelles depuis leur base (= façon démocratie participative)
    by VINA @ 26 Feb 2009 05:42 am
    Vous parlez des Etats-Unis alors que la-bas on fixe seulement le cycle des elections, pas le nombre des partis politiques. Voici quelque liste si vous n'en savez pas:

    •Parti démocrate
    •Parti républicain
    •Green Party
    •Reform Party
    •Libertarian Party
    •Constitution Party
    •Comités News & letters
    •DSA
    •Communist league US
    •Communist Party USA
    •Alaskan Independence Party
    •Parti indépendantiste portoricain
    •Parti Progressiste, trois formations politiques ont utilisées cette dénomination dans l’histoire américaine :
    •Peace and Freedom Party
    •Socialist Labor Party of America
    •Parti progressiste du Vermont
    •Washington State Progressive Party
    •Parti socialiste des États-Unis
    •Solidarity
    •United States Marijuana Party
    Tous ces partis politiques recoivent l'aide du Gouvernement et de l'Etat federal.

    Il ne faut pas fermer ceux qui en ont car le democratie consiste plus premierement a l'etablissement des regles du jeu pour eviter l'anarchie, mais pas limiter l'expression de tout citoyen.

    Vive Madagascar
    by Vahoaka madinika ? @ 26 Feb 2009 05:12 am
    saika tsara fa Nahoana moa tsy mba Misy Andraikitriny na solontenany Mahantra na vahoaka madinika ve @ ireo toeranan ireo?
    by vendrana @ 26 Feb 2009 04:29 am
    A Michelle V. C'est bon pour être vrai! Mais avec ces politicards qui ne courent qu'après le "seza" (le pouvoir), c'est vraiment utopique. On fait de la politique ici pour s'enrichir vite.Regardez tout simplement ces loups qui guettent la moindre occasion pour crier haut et fort que rien ne va plus dans ce pays. La politique dans son sens noble, on ne connaît pas. Organiser un Etat comme il faut, ils ne savent pas et ne veulent pas absolument.Fini la belle vie au pouvoir si de telle structure est instaurée. On préfère toujours vautrer dans le taudis!!!!
    by mahavelona @ 26 Feb 2009 04:20 am
    Excellente analyse et prospective. La rémunération au nombre de voies des parties est une nécéssité.
    Je suis moins d'accord pour la supression du sénat, facteur d'équilibre et de raison, du moins on peut l'espérer.
    Nous restons bien sur, ouvert à la discussion pour faire avancer ce programme. Nous nous engageons de même à honore en temps et heure nos prochains rendez vous
    by Safidy @ 26 Feb 2009 02:25 am
    Izaho aloha, raha ialana @ jadona sy ny empire TIKO, iaretako ny karamako iray volana fa mafy ny jadona
    by Makama @ 26 Feb 2009 01:16 am
    Bandy kely tsy anin-tsy aninona miaraka amin'ny mpangalatra 1500 ve nama no tsy hahazahoanay karama sy hijalianay fa ndao rangaha potehana any ireo rahampitso an!

    1 commentaire
  • Voici les gens:

    Le PM Monja Roindefo Zafitsimivalo en français

                                                                        

    Place du 13 mai, le 12 février 2009
    « Je voudrais m’exprimer un tout petit peu en français pour que la presse internationale, ici présente, comprenne quelque chose de plus important, par rapport à leur communication ou par rapport aux nouvelles qu’elle transmet au niveau international. Vous posez toujours la question : est-ce que vous n’étiez pas conscients qu’il y avait un risque à prendre, en marchant vers Ambohitsorohitra ? Et je vous repose la question : Est-ce que vous n’êtes pas aussi conscients qu’il y avait et qu’il y a un droit du peuple malgache, de la population malgache, à travers cette marche vers Ambohitsorohitra ? Qu’est-ce qui est le plus important ?

    Le risque ou le droit du peuple ? Donc, nous vous invitons, quand vous faites votre communication, à être plus précis et plus clairs parce cela prête toujours à confusion par rapport à l’opinion internationale. Masi de toutes les manières, nous prenons toujours les précautions de transmettre nos propres informations, à travers nos propres canaux d’informations parce que, quelquefois, nous ne voulons pas que les informations soient biaisées

    Ministre des Affaires étrangères : Ny Hasina Andriamanjato, au centre sur la photo

    Ministre du Commerce : Rakotonirina Jean-Claude

    Ministre de la Justice et Garde des Sceaux : Razanamahasoa Christine Harijao

    Ministre de l’Environnement, des Eaux et Forêts : Rakotovao Mario Jean Florent

    Ministre Des Finances : Benja Razafimahaleo, frère du regretté fondateur du parti Leader Fanilo, Herizo Razafimahaleo

    Ministre de l’Intérieur et de la réforme administrative : Manantsoa Masimana

    Ministre de la Sécurité : Le contrôleur général de la police nationale, Organès Rakotomihantarizaka


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  • Aujourd'hui 26 -02-09

    Le Président de la République à Toamasina et à Mahajanga Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
    25-02-2009
    8 clics
     Le Président de la République, Marc Ravalomanana, s’est rendu à Toamasina et à Mahajanga ce mercredi 25 février 2009, pour rencontrer les Autorités militaires et civiles de ces deux chefs lieu de Région, respectivement Atsinanana et Boeny. En effet, le Chef de l’Etat a présenté officiellement à ces derniers le nouveau Ministre de la Défense nationale, le Vice Amiral Ranaivoniarivo Mamy Solofo, le nouveau Chef de l’Etat Major Général de l’Armée Malgache, Le Gal Rasolomahandry Edmond, et le nouveau Commandant de la Gendarmerie nationale, le Gal Pily Gilbain.
     

     

     

     

     

    Durant chaque rencontre qui s’est déroulée à la Résidence présidentielle à Toamasina, et à la Maison verte à Mahajanga, le Président de la République a insisté sur l’établissement d’une sécurité qui permettrait aux citoyens de travailler sereinement et a annoncé que l’Etat cherchait tous les moyens pour mieux gérer les difficultés économiques et sociales engendrées par les derniers événements qui ont secoué le secteur socio-économique malgache.

    Avant de se rendre à Toamasina, le Président de la République a reçu, au Palais d’Etat d’Iavoloha, une forte délégation de sénateurs conduite par le Président du Sénat, Yvan Randriasandratriniony. La rencontre a été axée sur la situation actuelle sur laquelle les deux parties ont échangé des points de vue.

                                            
    Source : Présidence de la République de Madagascar
    A LA UNE (26/02/09)

    S’EN LAVER LES MAINS. L’archevêque d’Antananarivo s’en lave les mains. Il ne participera plus aux actions de médiation du FFKM.

    Mgr Odon Razanakolona jette l’éponge

     Image

    Fiasco. L’annonce a fait l’effet d’une bombe. Mgr Odon Arsène Razanakolona a déclaré, hier, qu’il ne participera plus aux actions de médiation menées par le FFKM en vue de trouver une issue à la crise actuelle. L’archevêque d’Antananarivo a finalement joué la transparence en faisant savoir, devant la presse, à l’épiscopat d’Antanimena que les trois rencontres qui se sont successivement tenues entre le président Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina se sont soldées par un fiasco. « La situation n’a pas évolué dans le sens voulu. », a déploré Mgr Odon Arsène Razanakolona. Outre l’échec des négociations que ce dernier a évoqué comme motif de sa « démission », il a laissé entendre qu’il ne peut plus continuer à jouer le rôle de médiateur car on l’accuse de ne pas être neutre et d’être complice de ce qui s’est passé et de ce qui se passera encore. Le président en exercice du Conseil œcuménique des églises chrétiennes a lancé un appel au secrétaire général de l’ONU, qui a envoyé à Madagascar Hailé Menkerios, à trouver d’autres moyens de médiation proportionnels à la complexité de la situation. Un autre appel a été lancé à l’endroit des forces de l’ordre pour que celles-ci ne faillent pas à leur mission qui consiste en la protection des personnes et de leurs biens.
    Rupture. Bien qu’Andry Rajoelina ait annoncé hier en début de soirée qu’il ne participera plus au dialogue, la rupture n’est pas encore officiellement annoncée. Le quatrième rendez-vous d’hier a été boudé par le président Marc Ravalomanana. Andry Rajoelina a mis ses pieds à Ambohimanambola à 14h45, alors que le locataire d’Ambohitsorohitra effectuait des visites en province. Une autre absence a été remarquée et remarquable à l’hôtel « Le Hintsy », celle de Yvohasina Razafimahefa, secrétaire général du TIM, un des trois négociateurs du camp Ravalomanana. Par contre, les membres du « gouvernement de transition » de Monja Roindefo ont fait le déplacement hier à Ambohimanambola. Le « maire par intérim » Michelle Ratsivalaka y était également. Le président de l’Assemblée nationale Jacques Sylla et le vice-président du Sénat Noël Rakotondramboa ont fait savoir, hier à Ambohimanambola, que le président Marc Ravalomanana peut reprendre aujourd’hui le dialogue avec le leader de la « Révolution Orange ». Pour sa part, Andry Rajoelina n’a pas caché, devant les quatre médiateurs du FFKM, qu’il ne digère pas les « actions de provocation » du PDS d’Antananarivo Guy Rivo Randrianarisoa. Il a également revendiqué une intervention de 3 minutes sur la TVM. Bref, c’est l’impasse.

    RAJAOFERA Eugène

    Revue de presse(suite)

    Chez Madagascar-Tribune:

    Drôle d’ambiance après une table des négociations désertée

    jeudi 26 février 2009, par Ndimby A.

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    Douche froide pour les observateurs et la population malgaches hier : le processus de négociation entamé entre Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina s’est soldé par un échec. Les mots utilisés par Mgr Odon Razanakolona (Président du FFKM) pour annoncer son désistement personnel sont clairs : les négociations n’ont pas porté de résultats (« tsy nahomby »), malgré les efforts des médiateurs. De son côté, Andry Rajoelina a déclaré en début de soirée que ces négociations étaient une « perte de temps », car le tour d’horloge consacré à chaque session était insuffisant pour aborder les vrais problèmes en profondeur.

    Signes avant-coureurs

    Lundi dernier, Andry Rajoelina avait déjà manifesté son irritation quant au contenu des premiers pourparlers, durant lesquels seul le Président Ravalomanana avait pu exposer ses centres d’intérêts : la tenue du sommet de l’Union africaine, et l’exécution du Madagascar action plan (MAP).

    Toutefois, le fait de savoir qu’une réunion avait quand même eu lieu mardi et qu’une autre était prévue ce mercredi constituait un signe d’espoir. Cependant, le rythme de sortie de la salle mardi dernier autorisait déjà à des interrogations, car Marc Ravalomanana était sorti 30 minutes avant Andry Rajoelina. L’hypothèse la plus probable était alors qu’il y avait eu un clash, et que les médiateurs avaient tenté d’arrondir les angles avec l’ancien maire de la Capitale.

    La fin de l’actuel cycle de négociation était donc prévisible, même s’il n’était pas souhaitable. D’ailleurs, Madagascar-Tribune.com avait déjà alerté sur la difficulté de la tâche, au vu des questions qui devaient trouver une réponse (lire notre article mis en ligne le matin du mardi 24 février).

    Le comportement désinvolte affiché mercredi par Marc Ravalomanana en a choqué plus d’un, y compris dans son propre camp. En effet, « poser un lapin » constitue un acte indélicat dans la vie courante, mais est encore plus inadmissible quand il s’agit d’affaires de l’Etat, surtout lorsqu’il s’agit de résoudre une crise politique qui a déjà fait des morts. De plus, cet affront révèle un manque de savoir-vivre envers les Ray-aman-dReny du FFKM.

    La savante utilisation de ce rendez-vous manqué par les propagandistes de Radio Viva va presque faillir rendre sympathique l’indomptable d’Ambatobe, qui contrairement à son habitude de rebelle, a fait dans la soirée une déclaration ferme mais pondérée, sans son habituel ton provocateur et ses raccourcis pour qualifier et désigner son adversaire. On ne sait s’il a gagné en maturité à force de fréquenter les Chefs d’Eglise du FFKM, ou bien s’il souhaite quand même laisser la porte des négociations entrebâillée. Quoi qu’il en soit, dans l’estime de l’opinion publique nationale et internationale, Marc Ravalomanana a reculé de plusieurs pas mercredi dernier.

    Retour à une logique d’affrontement

    Les différents protagonistes vont donc retourner pendant un certain temps à leurs logiques respectives (légalité pour l’un, insurrection pour l’autre), avec les moyens à leur disposition. Si Marc Ravalomanana possède encore l’aura de la légalité républicaine vis-à-vis d’une part non négligeable de la population, de l’armée et de la communauté internationale ; Andry Rajoelina quant à lui possède la force des mouvements de rue.

    Dans un processus d’échange de coups politiques de part et d’autre, on risque donc d’assister dans les jours qui suivent à une surenchère de part et d’autre. Ce n’est donc que quand les protagonistes et les médiateurs potentiels (FFKM, Armée, diplomates) se rendront compte que la situation est dans une impasse qu’ils retourneront de nouveau à la table des négociations. Mais pour que MM. Ravalomanana et Rajoelina retournent à la raison et entament le second round des discussions, combien faudra-t-il encore de morts, de blessés, d’emplois perdus, d’entreprises qui ferment ?

    En fait, après une accalmie, ce sont vraisemblablement les vieux démons du Président qui ont repris le dessus, à savoir l’arrogance, le sentiment d’omnipotence et la conviction que le monde entier était à sa disposition. Ayant pressenti par ses réseaux d’information que le Président ne viendrait sans doute pas pour cause d’éloignement géographique dans les régions, Andry Rajoelina a demandé à une délégation lourde composée de l’ensemble de son « gouvernement de transition » et de l’équipe de la Mairie de venir à Ambohimanambola, histoire de montrer que lui et sa garde rapprochée était prêts à discuter avec la meilleure volonté du monde.

    Marc Ravalomanana et le pays risquent donc bientôt de payer cher cette provocation inutile de plus dans la longue liste de ses bévues. La question qui se pose est donc : pourquoi ? Le Président de la République est connu pour être imprévisible, mais le contexte de cette réunion devait quand même limiter les possibilités d’improvisation. L’hypothèse est donc que des évolutions récentes ont convaincu le Président de la République qu’il n’était plus nécessaire de rechercher un consensus.

    Si certains parlent de l’arrivée d’armes pour les forces anti-émeutes, d’autres penchent pour un accord trouvé avec les chefs de l’armée. Cependant, si Marc Ravalomanana a choisi de privilégier la répression à la négociation, il devrait également savoir que cela est possible un temps, mais pas tout le temps et partout. Par malheur, envisage-t-il un bain de sang pour gagner quelques mois de plus, jusqu’au Sommet de l’Union Africaine ?

    Une situation globale préoccupante

    Depuis toujours, le style de Marc Ravalomanana est de laisser pourrir les crises pour qu’elles implosent d’elles-mêmes. Mais il est à douter que cela soit encore possible avec le conflit politique actuel. La situation en province est préoccupante, et les grommellements de plus en plus insistants des « dinosaures politiques » qui exigent d’avoir voix au chapitre montrent que la situation risque d’échapper à l’un et à l’autre. Même à Antananarivo, le mouvement mené par Andry Rajoelina ne fait pas l’unanimité : il suffit de voir combien ses ordres de « ville morte », de deuil national ou de grève générale sont allègrement bafoués par la population de la Capitale qui l’a pourtant élu à 63%. Il serait alors difficile de croire qu’il peut avoir le contrôle dans les régions.

    En fait, il est fort probable que Andry Rajoelina a été utilisé par beaucoup de frustrés du régime Ravalomanana comme un moyen de se défaire du Président, un peu comme les béliers pour défoncer les portes des châteaux forts au Moyen Age. Il était le seul à cumuler le courage, les ressources financières et l’indispensable appui d’une large population de la Capitale. Mais une fois la porte du château enfoncée, on laisse toujours le bélier de côté. Et ce n’est pas parce que Andry Rajoelina règne en maître sur la Place du 13 mai qu’il pourra s’imposer à la classe politique et à la population des régions. Des personnalités comme Albert Zafy, Roland Ratsiraka ou Pierrot Rajaonarivelo ne l’entendent certainement pas de cette oreille. Ainsi, le conflit Ravalomanana-Rajoelina risque de faire des petits dans les mois qui suivent, par exemple Rajoelina-Roland Ratsiraka, Rajoelina-Zafy etc.

    Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina ont donc tout à perdre dans un enlisement de la crise et un embrasement des régions. Cela devrait les inciter à discuter sérieusement. Découragé, Mgr Razanakolona s’est désisté tout en montrant son inquiétude à travers un appel fervent à l’Armée.

    Les regards se tournent maintenant vers le Président de la FJKM Lala Rasendrahasina, réputé être inféodé au Président de la République, mais qui a ici une dernière occasion de démontrer sa stature et faire taire les rumeurs de marionnette en ramenant tout le monde à la table des négociations. On sait déjà qu’il a de bonnes relations avec son vice-président et principal sponsor qu’est Marc Ravalomanana. Mais en tant que président des protestants, il devrait aussi apprendre à s’entendre avec le chef de file des protestataires de la place du 13 mai. A moins que, comme Ponce Pilate, il n’en profite pour s’en laver les mains.

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    11 réactions

    • Drôle d’ambiance après une table des négociations désertée 26 février 03:26, par Rado

      Je vous garantis que Ravalomanana dedaigne tout au fond de son pour mettre a cette table de negociation. Un autocrate est humilie dans le pays et bien voila sa reaction.

      Et encore plus, il va resurgir de ses cendres pour attaquer et attendosn voir...

      Un autocrate n’est jamais couche a terre...

    • Drôle d’ambiance après une table des négociations désertée 26 février 07:06, par esquimau

      C’est vraiment dommage que les négociations ne peuvent aboutir pour le bien du peuple ! Madagascar est un Pays aimé du Monde entier si seulement tous les politiciens voulaient une fois pour toute se donner la main et lire les ouvrages de Ganghi et Martin Luther King par exemple ! les choses changeraient certainement malgré tout le peuple attend toujours il espère ! Seul l’ Amour des uns et des autres gagnera sur l’indifférence Bon Courage Amis de Madagasca

    • Drôle d’ambiance après une table des négociations désertée 26 février 07:21, par Mimie

      Très bonne analyse, merci Ndimby !

    • Drôle d’ambiance après une table des négociations désertée 26 février 07:27, par ragasy

      Qui a fait cet article ? Madagascar Tribune ou un fanatique ?

      Il faut bien analyser la situation et les paroles du Cardinal avec objectivité et calme.

      En effet, il a dit que la FFKM est accusée d’être partiale. Et il n’est pas difficile de deviner celui qui la traite ainsi. Andry R. ne l’a-il pas déjà traitée d’être "achetée" par Ra8 !

      Moi je vois la chose suivante : étant donné que c’est un têtu (plus que Ra8 apparemment), imbu de lui-même, ne visant en fait que le fauteuil de président (et tout de suite svp !), et ce qui est grave, est prêt à sacrifier même le petit peuple (cf à Ambohitsorohitra, MBS), il n’y a plus lieu de dialoguer avec un mec pareil. Le pays s’enfonce de plus en plus dans la crise, la "vraie" celle-là. C’est une perte de temps et contrairement à ce qu’il dit, c’est faire preuve de "tsy fitiava-tanindrazana" que de continuer à raisonner cet illuminé. Il fait fi de tout ce qu’on lui dit et de tous ses "amis" même. Regardez, tout le monde commence à se désolidariser de lui : Roland Ratsiraka, tous les "mpijapy train"... On ne raisonne plus par TGV mais pautre chose !

      Voyez, il faut bien regarder les choses en face. Il faut cesser d’être fanatique. Essayez plutôt d’être objectif !

      Bien à vous

      • Les vrais fanatiques ont tendance à faire de la projection (voir chez les autres ses caractères propres), il faudrait que ragasy commence à faire plus de l’auto-critique (et aussi moins de copier-coller sur un même site LOL).

        • Pourquoi me casser la tête à écrire autres choses pour des remarques ne nécessitant que la même réponse ?

          salut Mimie, TGViste ! Allez à Mahamasina au lieu de vous enrager avec mes propos.

          lol lol lol

          • Désolée je ne suis pas Tgviste (c’est trop facile d’étiquetter les gens dès qu’ils émettent des opinions) et je n’irai pas à Mahamasina non plus (mon vote devrait lui suffire, je ne le soutiendrai pas plus, c’est à lui de nous rendre des comptes maintenant).

            Vos propos ne me font aucun effet rassurez-vous, je constate juste que vous ne savez pas faire la différence entre une analyse objective et un commentaire de fanatique, vous inversez les deux et vous vous permettez d’insulter un journaliste.

    • Drôle d’ambiance après une table des négociations désertée 26 février 07:54, par ADEM

      Je suis déçu que Ragasy fasse du copier coller dans ses commentaires sur les deux articles à la Une. Cela ressemble à de l’omniprésence propagandiste. Allons un peu plus d’originalité SVP !

      Cet éditorial d’excellente qualité d’analyse et de synthèse mérite mieux ! Madagascar aussi d’ailleurs.

      Alors comme vous avez l’habitude de conclure : Bien à vous !

    • Drôle d’ambiance après une table des négociations désertée 26 février 08:25, par ragasy

      ( Et ce n’est pas parce que Andry Rajoelina règne en maître sur la Place du 13 mai qu’il pourra s’imposer à la classe politique et à la population des régions.)

      Alors, n’est ce pas ce que je me tue à vous dire ?

      (Ainsi, le conflit Ravalomanana-Rajoelina risque de faire des petits dans les mois qui suivent, par exemple Rajoelina-Roland Ratsiraka, Rajoelina-Zafy etc.)

      Ah ça, c’est pas sûr ! Qu’est ce qu’il a proposé comme solution Roland Ratsiraka lors de sa dernière conférence de presse ? Il a bien dit : "Ny miaramila sy ireo izay nahazo vato tamin’ny fifidianana filoham-pirenena no vaha-olana". Où se situe TGV là-dedans ?

      (Plate-forme de l’opposition : Demande de participation au dialogue. De plus, la plate-forme affirme qu’elle peut continuer les grèves si Andry Rajoelina annonce une suspension. La plate-forme semble ainsi vouloir reconduire le mouvement du 13 mai, sans Andry Rajoelina.) cf article du 24/02/09.

      Il n’y a plus rien à ajouter à mes propos, des copier-coller suffisent. Ne vous en déplaise. lol

      Bien à vous ADEM et consorts !

    • Hafatra 26 février 09:01, par mimi

      Fa mbla tsy tonga saina ihany veisika malagasy hatramin’izao e ! Adi-poko,adi-mpinoana sy fanapotehina anie izao zava-mitranga izao e.Manana namana maro avy any @ faritra ao ary miresaka mivantana matetika @ ireo ;Ka izao no ambarany : resakareo ambaniandro io fa ny fiainanay aty @ sisiny milamina sy mirindra.Lainga sy tsao no hafafin’ny radio Viva momba ny fanarahanay ny tolon-dry TGV isany. Ka izao mba mieritrereta ry malagasy fa aza entim-po.Instrument entina manimba ny fiainan-tsika io bandikely io ;Jereo ireo mpanao politika mpanohana azy sy zavatra nafitsokin’ny mpanara-dihy azy teny andalam-be.firy fotsiny izao ny olona maty, ny zavatra simba,ny olona tsy an’asa intsony ary ny fianana ve mandeha @loniny @ fatahorana ny zava-hitranga ny ampitso.Diniho ry mpiray tanindrazana ny zava-miseho ka sain-tsaino no tokony ho atao ho any hoavintsika sy ny zanaka aman-jafy.Mimi


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  • A LA UNE (24/02/09)

    Ravalomanana / Rajoelina. Après deux rencontres, les deux protagonistes sont loin d'avoir trouvé un terrain d'entente pour la sortie de crise.

    Négociations difficiles entre les deux parties

    Image 

    Préoccupations. « La rencontre ou le face-à-face d'aujourd'hui ne m'a pas du tout satisfait puisqu'il n'était pas question des aspirations du peuple, mais des préoccupations du pouvoir comme le MAP et le sommet de l'Union Africaine ». Andry Rajoelina, car ces propos sont de lui, de déplorer qu'aucun des 4 points qu'il a soulevés n'a obtenu de réponse de la part du président Marc Ravalomanana. « Il a mis fin à la rencontre en affirmant avoir un rendez-vous », rapporte le maire déchu. Mais aussi déçu par la tournure de la rencontre d'hier à l'hôtel Le Hintsy à Ambohimanambola.
    4 points. « Si c'est comme ça, cela ne vaut plus la peine de continuer », a-t-il lâché hier, en fin d'après-midi, au cours du point de presse qu'il a tenu à son domicile à Ambatobe. Il suggère à ce qu'on définisse clairement l'ordre du jour de la rencontre . « Une rencontre qui ne devrait pas excéder  3 jours », estime-t-il.  A son corps défendant de poser un ultimatum. « Jusqu'à présent, on n'est pas entré dans le vif du sujet », regrette-t-il. En avouant au passage qu'il n'a pas fait objection à « 3 des 4 points proposés par Monsieur Marc Ravalomanana ». Lequel n'a pas par contre donné suite aux 4 points qu'il a aussi avancés. Et de citer entre autres, l'abrogation de la nomination d'un PDS à la tête de la CUA. « La question de la libération de Ranjivason Jean Théodore et celle de l'accès à TVM et RNM ont été également éludées », regrette-t-il.
    13 mai. Il, c'est toujours Andry Rajoelina qui a tenu à réitérer hier que « les manifestations sur la Place du 13 mai ne sont point terminées, mais seulement suspendues ». Et d'annoncer même la tenue d'un « 13 mai » cette semaine. « Ce sera peut-être pour mercredi ou jeudi ou vendredi, le jour n'est pas encore fixé », enchaîne-t-il. En spécifiant dans la foulée que « c'est seulement pendant les négociations qu'il n'y a pas de 13 mai ». Des négociations qui vont reprendre aujourd'hui dans un endroit « encore tenu secret pour des raisons de sécurité ». Après Antanimena samedi, Ambohimanambola hier, on attend de connaître le troisième lieu de rencontre entre le président Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina dont les négociations se trouvent à un tournant difficile. « Aucun accord n'est en vue pour le moment », reconnaît le second. En révélant au passage que  les deux parties ont chacune sa propre convention. « Deux conventions qui n'ont pas de points communs », a-t-il souligné hier, à Ambatobe où s'est déroulée une sorte


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